Le Mali s’est engagé à atteindre l’accès universel WASH (Eau, Hygiène et Assainissement) à l’horizon 2030. L’atteinte de cet objectif passe par celui du WASH dans les établissements de santé (ES). Un groupe technique de travail baptisé « Taskforce WASH / PCI » a été mis en place. Ce groupe de travail a récemment mené une série d’ateliers qui a passé en revue la stratégie de plaidoyer pour le financement du WASH dans les ES et la mobilisation de fonds endogènes.
« Contribuer à accélérer la mobilisation des fonds en vue de la promotion du WASH en milieu de santé au Mali ». Tel était l’objectif général de l’atelier organisé le 21 mars dernier, par la Coalition nationale – Campagne internationale pour l’Eau potable et l’Assainissement (CN-CIEPA/WASH), en partenariat avec WaterAid Mali. La rencontre a eu lieu au Conseil national du patronat du Mali (CNPM).
Au Mali, les rapports JMP et HeRAMS 2020 révèlent que l’accès au WASH dans les ES est assez bas. Ainsi, 59% des ES disposent de l’eau en quantité suffisante ; et seulement 2 % des centres de santé ruraux disposent de services élémentaires d’assainissement. Partant de ses données, la Taskforce se mobilise et fait entre autres : l’état de mise en œuvre du plan d’actions de la stratégie de plaidoyer pour le financement du WASH dans les ES ; situer les rôles et responsabilités de chaque membre de la taskforce par rapport à la mise en œuvre du plan d’actions de la stratégie de plaidoyer pour le financement du WASH dans les ES.
Au regard des défis actuels, les membres de la taskforce ont formulé des recommandations. Il s’agit notamment : d’accroitre l’appropriation du plan de plaidoyer par ses membres ; favoriser la priorisation des actions du plan de plaidoyer par les membres ; adopter une feuille de route en vue de la mise en œuvre effective du plan de plaidoyer.
Mobilisation des fonds endogènes…
Au cours d’un autre atelier, la Taskforce s’est également penchée sur les stratégies de mobilisation des fonds endogènes en faveur du WASH dans les ES. Des fonds qui se caractérisent par : leur durabilité ; le contrôle local sur leur utilisation et leur allocation ; l’encouragement de l’autonomie et l’autosuffisance, car ils obligent souvent les entités à rechercher des moyens de générer leurs propres ressources plutôt que de dépendre de l’assistance extérieure.
En ce qui concerne la mobilisation des fonds endogènes, la Taskforce recommande entre autres : d’accroître l’appropriation des documents et outils de mobilisation des fonds endogènes par les membres de la Taskforce ; explorer davantage les sources de financement endogène pour le WASH santé par les membres de la Taskforce ; partager les expériences entre les membres de Taskforce en matière de mobilisation des fonds endogènes.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net