C’est la rupture de confiance entre le LACOS (Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko) et le Conseil Constitutionnel.
En marge d’une conférence de presse tenue chez Habib Sy,ce lundi 22 janvier 2024,les membres de LACOS ont dénoncé la non participation du maire de Ziguinchor à la présidentielle de 2024,ainsi que les manquements du Conseil Constitutionnel dans sa décision rendue le 20 janvier dernier.
En outre, les leaders Alliés de Sonko ont explicitement exprimé leur profonde inquiétude sur la fiabilité du fichier électoral. Les responsables du LACOS ne sont pas rassurés par l’Institution à cause de la posture dont elle a fait preuve notamment sur le cas du leader du Pastef.
Selon,les membres de LACOS, le Conseil Constitutionnel a mal démarré l’arbitrage de l’élection avec l’élimination de plusieurs candidats d’une manière injuste,notamment le leader du pastef. La mise à l’écart de ce dernier est flagrante.
Dans son discours, Maïmouna Bousso attaque sévèrement le Président de la République qu’elle accuse d’être l’auteur de toute cette « forfaiture ».
Elle affirme que le chef de l’Etat est un habitué des faits. La militante de LACOS souligne que « les élections ont perdu toute légitimité depuis l’installation au pouvoir de Macky Sall ».
S’adressant aux 07 sages, Maïmouna Bousso estime qu’ils représentent un « danger » pour le pays. Justifiant ses dires,elle explique que ces derniers ont perdu toute légitimité et crédibilité pour arbitrer la présidentielle.
Elle avance que le régime en place est prêt pour faire du hold-up électoral en toute complicité avec le conseil constitutionnel. Sur ce,elle lance un appel à la vigilance.
Venu prendre part à cette rencontre,l’ex-capitaine Touré, abonde dans le même sens. Il évoque que la décision du Conseil Constitutionnel qui a rendu inéligible la candidature d’Ousmane Sonko est pleine d’incohérences.
L’ex-capitaine de la gendarmerie révèle que le Conseil Constitutionnel a traité le dossier du maire de Ziguinchor avec beaucoup de légèreté. Face à cette forfaiture,il exhorte les Sénégalais à être vigilants et à sécuriser le scrutin.
Me Massokhna Kane qui a préféré mettre de côté sa robe d’avocat en portant la casquette du chef de parti de l’Union des Forces Patriotiques et membre de LACOS, quant à lui a qualifié la décision du Conseil Constitutionnel « de commande politique exécutée » aux fins d’éliminer Ousmane sonko.
Il considère que le Conseil Constitutionnel n’a pas été honnête dans sa décision d’éliminer Ousmane Sonko tout en avançant que cette décision relève « d’une bêtise qui à été faite volontairement ».
Par ailleurs, il a fustigé le manque de sanctions à l’endroit des institutions telles que la DGE,la CENA et le Conseil Constitutionnel tout en persistant sur l’éligibilité du leader de Pastef.
Au cours de son intervention, Birame Souleye Diop a tiré la sonnette d’alarme. Il lance un appel à la vigilance et à la sécurisation des votes.
Selon lui,la DGE,la CENA et le Conseil Constitutionnel ont totalement manqué à leurs obligations et ne méritent pas la confiance des Sénégalais.
Le responsable de l’ex-pastef laisse entendre que le Sénégal tend vers un lendemain sombre, car dit-il, la volonté du hold-up électoral est déjà bien organisée par le régime en place. Face à ces manœuvres, il exige la mise en place d’un organe indépendant chargé de l’organisation de l’élection et appelle à une union populaire de toute l’opposition afin de mettre à terre les stratégies du pouvoir qui visent à voler le vote.
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