En cette veille de la fête de Tabaski, les vendeurs de moutons dans la capitale malienne disent être prêts et déclarent au grand public que le prix des bêtes varie entre 60 000 FCFA et 250 000 FCFA ? Ce prix peut monter à tout moment.
Célébrée chaque année par les musulmans du monde entier, la Tabaski devrait fêtée le 29 juin prochain. Mais en cette veille de cette fête de la communauté musulmane de par le monde, le prix des moutons semble être un casse-tête pour de nombreux ménages musulmans, en particulier au Mali. Cet état de fait, a été confirmé par un ressortissant, vendeur des moutons de la ville de Hombori, qui, précise que les prix des moutons varient entre 100 000 FCFA et 250 000 FCFA.
Lors de notre enquête, le dimanche dernier, un natif de Hombori, dans la région de Mopti, Boucary Keba, venu à Bamako pour la vente des moutons dans le cadre des festivités de Tabaski, indique que depuis son arrivée dans la capitale malienne, le prix des marchandises oscille entre 60 000 FCFA et 250 000 F CFA. A l’en croire, le prix de cette année semble être plus élevé que celui de l’an dernier. « Cette différence est due à la façon, dont nous transportons ces marchandises. Auparavant, le prix du transport du bétail était entre 550 000 à 600 000 FCFA par camion ; cette année, nous avons transporté les mêmes marchandises avec la bagatelle de 1 450 000 FCFA ».
Selon un autre vendeur du nom de Adama Gariko, les vendeurs de moutons ne veulent pas que le prix des bêtes prennent l’ascenseur, car ils risquent de ne pas pouvoir les vendre et devoir les liquider à vil prix après la fête. « Mais, c’est la façon dont nous trouvons les animaux, qui fait que nous les vendons comme ça, et c’est l’exportation qui entraîne diverses charges en constitue la principale raison de la flambée des prix ».
. Avant de préciser que les prix peuvent varier à tout moment car, indique-t-il, une fois qu’on vend tous les moutons, on commande d’autres comme pour dire que le prix ne fera que monter.
Dans le même marché de bétail, le “graabal” du quartier Sabalibougou, en commune V du district de Bamako, l’ambiance est plutôt morose, car l’on enregistre que la présence de quelques clients. Un client qui est venu chercher des béliers pour la fête, Boubacar Sanogo, à exprimer des plaintes sur le niveau des prix des bêtes disponibles. « Les moutons sont vraiment chers. Je n’en trouve pas pour l’instant pour ma bourse. Je ne peux pas pour autant déduire qu’il n’y a pas assez de moutons ici au Graabal. Je cherche toujours ce qui peut faire mon affaire », a-t-il expliqué.
Lamine BAGAYOGO