Le combat était de mettre fin aux festivités de la fin d’année, notamment, le 31 décembre sur toute l’étendue du territoire malien considérées comme une anti-islam par certains plus hauts cadres de la religion musulmane, qui, chaque jour cherchent à se renforcer. Cette religion est notée 99 % dans le pays. Ce combat serait désormais gagné car, cette année à une journée de la nouvelle année on dirait qu’on est au milieu et les engouements pour ladite fête sont peu.
Certes, la fête du 31 décembre au Mali avait atteint un certain niveau que même l’Etat, le premier responsable, ne savait plus quoi faire. Les enfants, les adultes et même les vieilles personnes passaient ce moment de façon anormale et les dégâts étaient multiples et multiforme: la mort, les violences et viols, les accidents, les vols etc., étaient les principales conséquences. A titre d’exemple : Au 28 décembre 2009, les halles de Bamako, le deuxième le plus grand marché de la ville, aurait eu pris feu à cause d’un incendie provoqué par une boutique à pétards. Une autre année que je ne me souviens pas de la date exacte, il y’a eu un grand accident sur le deuxième pont qui a causé des dégâts, des pertes de vies même. Un jeune garçon a donné la mort à une jeune fille par coup de couteau parcequ’elle n’est pas sortie avec lui. C’est fait en 2010 à Bamako Cenou. En effet, ces hommes musulmans se battaient pour défendre le titre de 99% musulmans que le pays a, même si cela était considérée comme une façade. Outre, lors des grands évènements religieux comme la prêche, les connaisseurs de la religion musulmane appelés encore les Imams sensibilisent ses frères musulmans qui dominent cette aventure pitoyable. L’《 idée était d’arracher cette anecdote de la mentalité des musulmans et même faire oublier le pays si c’était possible 》, a dit un Imam au cours d’une prêche lors de la prière de vendredi. Cela a été très difficile car , les musulmans même ne partageaient pas les mêmes idées, indique-t-il , avant de dire que la situation va mieux aujourd’hui, mais qu’ils continueront avec leur combat.
Par ailleurs, la fête du 31 décembre au Mali meurt comme le soleil au couché même si d’autres causes sont soulignées, les Imams ont quand même joué un grand rôle. La situation du pays où on peut citer l’insécurité et la pauvreté est la cause que beaucoup pensent aujourd’hui pour cette fin de belle aventure.
En sommes, on peut dire que le Mali traverse actuellement une période très difficile sur tous les plans ce qui peut être une grande cause, mais la sensibilisation des religieux lave chaque jour la foi des uns et les autres. Force est de reconnaître aussi que cette dite fête avec toutes ses négativités reforce l’économie.
Youba Doumbia…