Le ministre de la culture, de l’artisanat, de l’industrie hôtelière et du tourisme, Andogoly Guindo, a procédé, le week-end, à Bamako en présence du Directeur du Festival Vivre Ensemble et les partenaires au lancement de la 8ème édition de ce rendez-vous culturel annuel.
Les organisateurs du festival Vivre Ensemble à Tombouctou respectent la tradition. A Bamako, en présence des autorités en charge de la culture, le chargé d’affaire de la délégation de l’Union Européenne, le ton de la huitième édition du festival vivre ensemble a été donné. Prévu du 11 au 17 décembre 2023 la cité des 333 saint, le festival va aborder en plus des prestations culturelles la question de la ‘’femme et de l’entreprenariat’’.
Ce festival inscrit déjà dans l’agenda des rendez-vous culturel de l’année vise à travers la culture à cultiver l’amitié, la cohésion sociale dans la ville de Tombouctou et dans le reste du Mali. « C’est dans la paix et le vivre ensemble que nous allons construire notre Nation », lance le directeur du festival, Sahala Touré. Créé il y huit ans, ce festival se distingue par les messages qu’il véhicule dans cette région marquée par la crise qui sévit au Mali depuis 2012. Il s’agit entre autre de la promotion du vivre ensemble, la Lutte contre l’extrémisme violent, l’appui au processus de réconciliation, la prévention de conflits par le biais de la culture et la sensibilisation des jeunes et les femmes sur la culture de la paix et la Citoyenneté.
C’est pourquoi lors du lancement de l’édition 2023, le Directeur du Festival, Sahala Touré, a une fois de plus invité les populations à favoriser le vivre ensemble et la cohésion sociale. « C’est dans la paix et seulement dans la paix qu’on peut développer une nation comme la nôtre qui regorge beaucoup de potentialité », a insisté le Directeur du Festival, ajoutant que l’’organisation du Festival Vivre a montré que la culture est catalyseur de paix et joue un rôle extrêmement important pour recoudre le tissu social et renforcer les efforts de la paix dans le monde. Il a donné rendez aux festivaliers en mi- décembre sur le site du Monument flamme de la paix.
En absence de la MINUSMA, l’un des partenaires majeurs du festival, l’Union européenne a accordé 300 mille euro de subvention à l’organisation du festival. Le ministre de la culture, de l’artisanat, de l’industrie hôtelière et du tourisme a salué la régularité de la tenue du festival. Selon lui, le Festival vivre ensemble est comme une aiguille qui coud et recoud le tissu social largement éprouvé par les différentes crises. « Ce festival est une réponse à l’aspiration de la paix, le vivre ensemble .Il répond à une vision du gouvernement de faire de la culture un outil de développement et de création d’emploi au profit des jeunes », a qualifié le ministre Andogoly Guindo.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net