Même fauchée (ce que nous ne lui souhaiterons jamais), mais sachant bien prendre soin d’elle, elle ne serait jamais passée inaperçue. Mais, en plus de cette éblouissante beauté et captivante beauté, le Tout-puissant lui a aussi accordé le privilège de trôner sur une fortune surréaliste qui donne l’impression que, plus on y puise, plus elle s’accroît. Ce qui fait incontestablement de Fatoumata Batouly Niane la nouvelle fée qui a la République à ses pieds, surtout dans son portefeuille.
Véritable chef d’œuvre de la création divine, sa fascinante beauté lui offre déjà un irrésistible atout d’influence, de puissance… Sa beauté et surtout sa fortune nourrissent la rumeur, les commérages et aussi les fantasmes. Cela se comprend aisément car avant le 18 août 2020, elle était presqu’inconnue au bataillon de la Jet-set malienne ou dans le club des «multimilliardaires» de la République. Et comme un puissant éclair dans le sombre ciel sous une tempête, son aura a soudainement ébloui toute la République. Difficile aujourd’hui de rivaliser (en termes de popularité et de fortune) avec Son Altesse Fatoumata Batouly Niane au Mali.
La fascination au tour de sa personne est telle que, aujourd’hui, certains n’hésitent plus à la surnommer «Mami Wata». Cette divinité aquatique du culte africain vaudou très répandu en Afrique de l’ouest. Pas seulement à cause de son éblouissante beauté, mais aussi de son influence réelle dans le pays et surtout du mythe qui entoure cette belle dame au charme irrésistible qui a presque réussi à reléguer toutes ces rivales du club des «Belles femmes riches» du pays dans l’ombre.
«On a l’impression que sa fortune est inépuisable», entend-t-on souvent dans les débats à son sujet. «Elle donne l’impression d’une personne qui dispose d’une unité de fabrique d’argent ou qui a un fétiche cracheur de billets de banque», dit-on. Certaines «mauvaises langues» attribuent plusieurs sources à son empire financier. Pour d’autres, elle n’est qu’un pion qui fait le jeu d’un puissant parrain tapi dans l’ombre. «Ayé to aka tilé kè» (laisser la faire son temps), réagit une vieille pour mettre fin à une discussion passionnée entre fans et détracteurs dans une Sotrama. Il est vrai que toutes les étoiles ne brillent pas ensemble ; chacune a ainsi l’opportunité d’éblouir l’univers par son éclat !
Batouly s’est quand même lancée dans le business, particulièrement dans l’agro alimentaire avec notamment «Touly bonbon» de «Touly’s indistry». D’autres investissements importants sont annoncés dans le cercle de ses proches pour occuper une partie de cette marée humaine qui la vénère aujourd’hui. Ambitionne-t-elle d’être la première femme à diriger le Mali ? «La question est pertinente, mais je ne pense pas qu’elle a une telle ambition. Elle se donne les moyens de peser sur l’avenir du pays, notamment la prochaine présidentielle. Et, à ce rythme, elle sera sans doute le meilleur Joker à avoir dans ce jeu électoral», pense un analyste politique qui a requis l’anonymat. Alors pour qui roule l’énigmatique fée de Kayes ? Des noms ont circulé et continuent d’être dévoilés sans que le camp de la jeune influenceuse réagisse. Et cela d’autant plus que ce mystère conforte aussi la popularité de l’idole.
La dame elle-même semble avoir toujours les pieds sur terre. Elle ne donne pas en effet dans l’extravagance, prend peu la parole en public et ne semble pas avoir un faible pour le style ostentatoire des «Grobinew» (Gros bonnets/Grandes dames) du pays. «Touly est très modeste et courtoise. C’est son entourage qui en fait trop, sinon elle est humble et sa fortune ne lui a pas encore fait perdre la tête», confesse un proche (toutes nos sollicitations pour échanger avec elle sur sa personne, sa fortune et ses ambitions sont restées vaines).
En attendant Batouly vogue sur un océan de bonheur comme seul commandant d’un navire auquel s’accrochent les petits et les gros poissons de la République. «An Bi Ko» (nous te suivons ; nous sommes à tes côtés…) ! C’est le très inspiré nom de son mouvement qui, pour le moment, s’illustre beaucoup plus sur le terrain philanthropique que politique. En effet, à part sur la dernière ligne droite de la campagne référendaire (mai-juin 2023), son mouvement se fait pour le moment très discret dans l’actualité politique de la transition.
Mais qui est le vrai armateur (parrain) du «Bateau Touly» ? On ne le saura peut-être jamais avant le coup de pistolet pour lancer la campagne de l’élection présidentielle.
Moussa Bolly
Un coin du voile levé
Selon l’encyclopédie libre «Wikipedia», Batouly Niane est une «philanthrope» et «influenceuse malienne» née le 26 avril 1989 à Kayes, dans l’ouest du Mali. Elle est la présidente-fondatrice du Mouvement «An Bi Ko». Elle a obtenu son Bac au lycée de Koulikoro avant de fréquenter l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako d’où elle a aussi obtenu un Diplôme d’études universitaires (DEUG). Elle aurait par la suite poursuivi ses études à la «Hospitality and Commercial College» en Afrique du Sud. La nouvelle fée de la République y aurait obtenu une Licence et un Master en communication/marketing/management.
A la fin de ses études, Batouly est «nommée présidente de la Fondation Maliba par son oncle, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo». Créée en 2012, la Fondation Maliba est définie par son initiateur comme un «cordon ombilical» de solidarité à destination des populations démunies du Mali. Mais, la jeune manager ne tarde pas à voler de ses propres ailes en créant le Mouvement «An Bi Ko» (nous te suivons en bambara) qui concentre ses actions sur la solidarité envers les plus démunis, en particulier les jeunes et les femmes…
Elle s’illustre dans la formation aux activités génératrices de revenus en faveur notamment des jeunes et des femmes. «Heureuse d’apprendre que plusieurs centaines de femmes ont été formées dans ce centre depuis son inauguration en décembre 2022. Par dessus tout, qu’elles soient autonomes et contribuent aujourd’hui au développement économique de leur pays. Ensemble nous pouvons», disait-elle à propos d’un centre multifonctionnel inauguré l’an dernier par le mouvement «An Bi Ko» à Kayes et qu’elle a visité le 7 janvier 2024 en marge du festival «Kayi kunben» (26 décembre 2023-10 janvier 2024). Sans compter la foire d’exposition, le festival musical, «Somonofoli», l’installation de jeunes, la rénovation d’établissements scolaires dont le lycée Dougoukolo Konaré, dons de kits aux structures sociales… Ce festival a atteint son objectif principal : Faire briller Kayes et sa jeunesse, mettre sous le feu des projecteurs le patrimoine culturel et le potentiel économique de la région !
Cet événement qui avait fait de la «Cité des rails» la vitrine du Mali en attirant presque toute la crème des arts et de la culture du pays (cantatrices, rappeurs, humoristes, slameurs…) et des têtes d’affiche continentales comme Waly B. Seck. A cette occasion, la promotrice de «Touly’s industry» a posé des actes dans presque tous les secteurs névralgiques du développement socio-économique (santé, éducation, adduction d’eau, éclairage public, activités génératrices de revenus). «Ce que Batouly a fait pour la ville et la région de Kayes, aucun politicien ne l’a encore fait», a reconnu un acteur politique malien, ancien député et membre du Conseil national de la transition (CNT). Et tout porte à croire que, comme dirait l’autre, ce n’est que le début du commencement !
M.B
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Eclipsées par la coqueluche de la République ?
Mystérieuses belles dames pleines aux as ! Depuis des années, elles font la pluie et le beau temps dans le pays, surtout des cantatrices, des rappeurs et des vidéomen. Nous voulons parler de Lala Diallo du «Mouvement Bafoulabé Lala pour le développement» (MBLD) ; Fatoumata Batouly Niane du Mouvement «An Bi Ko» et Fatoumata M’Barka Mint Hamoudy de l’Association solidarité femmes d’ici et d’ailleurs (ASFIA) et Africa global services (AGS).
Même si aujourd’hui, Touly semble avoir réussi à détourner les projecteurs des deux autres. N’empêche qu’elles sont aussi belles qu’énigmatiques ; aussi généreuses (de vraies samaritaines) que mystérieuses. Elles sont ces derniers temps sur tous les fronts (humanitaire, mécénat, sport, politique…) en faisant preuve d’une largesse aussi fascinante que leur éblouissante beauté !
Qui sont ces belles sirènes qui, comme leurs doux parfums, distillent le bonheur et la joie autour d’elles ? Nourrissent-elles de vraies ambitions politiques ? Mystère ! Et difficile de percer le mystère. Difficile de les approcher pour un entretien classique. Leurs proches vous transforment aisément en ballon de ping-pong avant d’observer le silence total. Certains diront sans doute que nous n’avons pas su frapper à la bonne porte. Ce qui n’est pas aussi possible quand toutes les portes se ressemblent qu’il n’y a pas d’indication claire (une cellule de communication bien organisée) pour vous orienter. En tout cas, nous n’avons jamais eu de suite à nos différentes demandes d’entretiens pour pouvoir retracer leur parcours…
Toutefois, pour le moment, seule Lala Diallo dite «Bafoulabé Lala» est activement engagée dans l’arène politique. Réputée être «une dame battante très dynamique», elle a débarqué le 3 avril 2021 à l’Union des forces démocratiques (UFD) avec d’anciens militants du PSP, MPM, RPM… du cercle de Bafoulabé. Et cela, avait-elle justifié, pour «poursuivre notre combat politique pour la liberté, la justice et la démocratie». Et de rappeler, «l’UFD est un grand parti, avec de fortes convictions, qui a été de tous les combats pour une société de justice et de démocratie».
Et cela à l’image de son illustre fondateur feu Me Demba Diallo. Elle a activement milité pour le «Oui» au référendum du 18 juin 2023 parce que, a-t-elle soutenu, cette nouvelle constitution «offre un nouvel espoir à la jeunesse, aux femmes… Bref au peuple malien». N’est-ce pas qu’elle est sur la bonne voie pour faire une brillante carrière politique ? Touly et Fatoumata M’Barka Mint Hamoudy lui emboîteront-elles le pas ? Nous le saurons au bout de la patience !
M.B