Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé vendredi à Palm Beach, en Floride, pour y rencontrer Donald Trump et apaiser les tensions entre les deux dirigeants qui avaient noué des liens étroits lorsque l’ancien président républicain se trouvait encore à la Maison blanche.
Donald Trump a insisté sur la « très bonne relation » qu’il entretient avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qu’il a rencontré vendredi en Floride. Le candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle américaine a balayé l’idée selon laquelle des tensions existeraient entre lui et Benyamin Netanyahu.
Le dirigeant israélien a irrité Donald Trump lorsqu’il a félicité Joe Biden pour sa victoire lors de l’élection de 2020. Plus récemment, l’ancien locataire de la Maison Blanche a critiqué le Premier ministre israélien pour les défaillances de la sécurité israélienne lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a déclenché l’offensive à Gaza.
Au Congrès américain, Benyamin Netanyahu a défendu l’armée israélienne et rejeté les critiques visant son offensive à Gaza, qui a tué plus de 39 000 personnes, selon les chiffres des autorités sanitaires de l’enclave contrôlée par le Hamas.
Donald Trump a aussi estimé que les commentaires de la vice-présidente américaine, Kamala Harris, sur la guerre dans la bande de Gaza étaient « irrespectueux ».
Benyamin Netanyahu a rencontré jeudi Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection de novembre, quil’a pressé de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien avait auparavant discuté d’un accord de cessez-le-feu qui mettrait fin à la guerre dans l’enclave palestinienne avec le président américain, Joe Biden.
Les sondages d’opinion placent Kamala Harris et Donald Trump au coude à coude dans la course à la Maison Blanche, incitant les dirigeants traditionnellement plus alignés sur les républicains, comme Benyamin Netanyahu, à trouver un équilibre dans leurs relations avec les États-Unis.
Benyamin Netanyahu a de son côté déclaré qu’il espérait que son déplacement aux États-Unis permettrait de parvenir rapidement à un accord de cessez-le-feu. « Je l’espère, mais je pense que l’avenir nous le dira », a-t-il dit aux journalistes.