« La question de la dépollution est quelque chose de plus nouveau »
Il poursuit : « La question de la dépollution est quelque chose de plus nouveau, qui a été portée ces dernières années par l’État algérien, qui est nouvelle aussi parce que notre campagne avec Ican France, avec l’Observatoire des armements, a montré et a prouvé en 2000 qu’il y avait eu une politique volontaire d’enfouissement de déchets ou de tout ce qui était radioactif par l’État français, et que, jusqu’à présent, l’État français refuse de communiquer à la fois les listes de ce qui a été enterré, des zones où cela a été enterré, et donc c’est sur cet aspect-là qu’on attend une avancée de la France. Et c’est sur cet aspect-là que l’État algérien aussi tente de faire pression auprès de l’État français. Donc, c’est pour ça que la question de la réhabilitation des anciens sites d’essais est, en quelque sorte, l’ultime sujet à faire resurgir et à aplanir pleinement entre les deux États. »Pour rappel, la France a procédé à dix-sept essais nucléaires dans le Sahara algérien, entre 1960 et 1966.