Après une garde à vue de trois jours, Famara Ibrahima Cissé a été déféré ce vendredi matin par le commissariat de Bel-Air, pour abus de confiance et escroquerie portant sur deux millions de francs CFA.
Mais à la suite d’une médiation pénale, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) a bénéficié d’une liberté provisoire. Ceci, après le remboursement de la somme de 2 millions de francs CFA, objet de son arrestation, par sa famille, a appris Seneweb d’une source proche du parquet. Le plaignant, P. Mboup, directeur général d’une société de la place, après avoir encaissé la somme due, s’est désisté de l’affaire. Ainsi, le procureur a libéré le mis en cause.
Pour rappel, P. Mboup avait déposé une plainte sur la table de la commissaire de Bel-Air contre Famara Ibrahima Cissé. Le plaignant lui avait remis un acompte de deux millions de francs CFA, dans l’espoir d’obtenir un prêt de cinquante millions de francs CFA. Mais le président de l’Acsif n’avait pas honoré son engagement et ne répondait plus au téléphone, d’après P. Mboup.
Ce dernier dit avoir « connu Famara Ibrahima Cissé à travers une émission télévisée comme invité. C’est à partir de là que j’ai pris son contact téléphonique, étant donné qu’il développait sur les contentieux entre clients et banquiers. C’est dans ce contexte qu’on a commencé à nouer des relations et il est finalement devenu mon conseiller financier ».
Interrogé sur procès-verbal, le 2 juillet dernier, par la police de Bel-Air, M. Cissé avait reconnu les faits.