Un tribunal égyptien a condamné samedi Hicham Kassem, chef du Courant libre, l’opposition libérale, à six mois de prison ferme, ce qui l’empêche de fait de participer à la campagne pour la présidentielle prévue au printemps, rapportent son avocat et son mouvement.
Hicham Kassem a été condamné à « trois mois ferme et 20.000 livres égyptiennes (environ 600 euros) d’amende » pour « diffamation » envers un ancien ministre et « trois mois ferme pour outrage à agents » lors de son interrogatoire dans le cadre de la première affaire », rapporte sur X (ex Twitter) Gameela Ismaïl, l’une des cadres du Courant libre. Un appel aura lieu le 7 octobre, précise son avocat Nasser Amin sur Facebook.