Le dialogue Inter-Maliens à. Conclu ses travaux avec de solides recommandations. Et les points saillants soulignent la prolongation de la transition de 2 à 5 ans. Et si cela était acté, il faudra alors attendre 2029 pour que les élections soient remises à l’ordre du jour. Et dans cette même logique, la probable candidature du président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, a été suggérée. Autre point ombrageux, est celui de la réduction du nombre des partis politiques, sans toutefois préciser les critères.
Dans le fond, sont nombreux ceux qui espéraient voir le dialogue poser clairement la question du chronogramme des élections pour le retour à l’ordre constitutionnel normal. Ce, afin que les partis et mouvements politiques puissent reprendre leurs activités sur la scène politique. Toute chose qui pourrait requérir l’établissement de nouvelles conditions pour l’obtention du consensus politique dans notre pays pour que leurs acteurs politiques puissent ensemble gérer la question des élections.
Le DIM a suivi les mêmes traces que les Assises Nationales pour la Réconciliation (ANR) qui,, elles avaient misé sur 5 à 10 ans de Transition. Dans ces conditions, les marges de manœuvre des partis et mouvements politiques s’avère très réduite. Surtout lorsque que leurs activités sont toujours suspendues. Toutefois, un bémol, tout reste pour le moment au stade de propositions. Il appartiendra aux plus Hautes Autorités, en l’occurrence au Chef de l’Etat, de savoir apprécier ces recommandations du dialogue qui vient de clore les travaux.
Le président de la Transition jouit incontestablement d’une estime auprès de certaines populations maliennes et même au-delà des frontières du Mali. Cependant, iI faudrait que Le Tout-Puissant guide ses décisions dans le bon sens, afin qu’il ne retrouve pas victime du jeu de la politique politicienne de son pays. En effet, il faut le rappeler, la foule trahit souvent les vraies options !
Monoko Toaly