Cinq trafiquants de drogue arrêtés puis déférés. Selon L’Observateur, qui donne l’information, cela fait suite au démantèlement de deux gangs qui ravitaillaient la banlieue en chanvre indien. Composé de repris de justice, le premier réseau avait pour chasse gardée la zone allant de Dalifort, Yarakh, Maristes et environs. Le second opérait entre Sicap Diamaguene, Thiaroye, Foirail et environs, s’activant dans la commercialisation du “Fogny”, une variété très prisée du chanvre cultivé en Casamance.
Informés, les éléments de la division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) ont déroulé une phase d’infiltration pour maîtriser le processus d’approvisionnement et de commercialisation. C’est ainsi que les limiers ont pris en filature deux maillons actifs du réseau de Dalifort : C. Mboup alias Mame Cheikh et M. Tidior, alors qu’ils convoyaient une commande à bord d’une moto, dans la nuit du 25 au 26 août. Ils chuteront lourdement sur le bitume mais parviendront tout de même à s’échapper, laissant sur place la moto et 25 kgs de chanvre placés sous scellés.
Les deux fugitifs seront finalement cueillis le 2 septembre, avouant qu’ils devaient percevoir une commission de 200 000 F CFA pour la livraison.
Le cerveau du gang qui contrôle le réseau de Sicap Diamaguene et environs, I. Bah alias Bourayma, originaire de la Guinée, et ses deux acolytes sénégalais tombent lors de la seconde traque organisée dans la nuit du 28 au 29 août, au moment où la bande supervisait le débarquement de 96 kgs chanvre de pirogues en provenance de la Casamance.
En plus de 120 kgs de drogue, les limiers ont mis la main sur un véhicule 4×4, que Bourayma dit avoir acquis à neuf millions F CFA, deux moteurs de pirogue, et plusieurs bidons de gasoil.