Depuis un certain moment, la Commission nationale des droits de l’homme, à travers son président, Aguibou Bouaré annonce avoir enregistré plusieurs allégations de disparitions forcées, dont la dernière concerne notre confrère Aliou TOURE, non moins directeur de publication du journal “Le Démocrate “.
Conformément à son mandat légal, la CNDH a ouvert un dossier d’investigations aux fins d’établissement des faits. Cette déclaration est contenue dans un communiqué de ladite commission, datant du 10 avril dernier. « Nous souhaitons que toutes les personnes victimes de disparition forcée soient retrouvées saines et sauves” a-t-il indiqué. Avant de rappeler que l’Etat a l’obligation principale de respecter, faire respecter les droits fondamentaux, protéger toute personne et ses biens sur le territoire malien.
A cet effet, la Commission a recommandé aux autorités de notre pays de tout entreprendre en vue de retrouver les personnes qui seraient victimes de disparition forcée. Et de réaffirmer qu’en vertu de la convention internationale, à laquelle le Mali est partie, protégeant toutes les personnes contre les disparitions forcées, entrée en vigueur en 2010, les actes de disparition forcée peuvent être constitutifs de « crimes contre l’impunité ».
Lamine BAGAYOGO