Ils sont une centaine de militaires russes arrivés à Ouagadougou, mercredi dernier.
C’est le premier contingent d’une force de 300 hommes qui est déjà sur place et qui « assurera la sécurité du capitaine Ibrahim Traoré, le leader du pays contre toute attaque terroriste », a précisé Africa Corps dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram.
Africa Corps, la nouvelle trouvaille russe
Cette nouvelle structure russe, qui a repris les opérations du groupe paramilitaire Wagner, est placée directement sous les ordres du ministère russe de la Défense. Elle représente désormais le nouveau label de la présence militaire russe en Afrique.
Si pour Africa Corps, les forces sont au Burkina Faso pour assurer la sécurité du chef de la junte, Ibrahim Traoré, à Ouagadougou, on parle plutôt d’instructeurs russes venus appuyer l’armée burkinabè dans sa lutte contre le terrorisme.
« C’est une coopération entre l’État russe et l’État burkinabè. Il n’est pas question d’une société russe, ce sont des instructeurs russes qui sont là pour former nos hommes à manier les armes que l’État burkinabè a commandées. C’est normal qu’ils viennent les former », a indiqué de son côté Nestor Podassé, responsable d’un mouvement pro-junte qui a été l’un des tout premiers à poster les images de l’arrivée des soldats russes à Ouagadougou sur les réseaux sociaux.