Une enquête a été réalisée dans huit pays africains pour comprendre comment les cybercriminels piègent leurs victimes. Au moins 800 personnes ont été interrogées dans l’enquête réalisée par un cabinet africain.
Au final, 40 % des personnes interrogées dans huit pays ont été victimes d’une arnaque en ligne. La distraction et les multiples tâches ont fait tomber 43 % des victimes dans le piège d’une arnaque en ligne. Les arnaques financières ont touché près de 48 % des personnes interrogées, selon le rapport de l’enquête.
Il se fonde sur les observations de 800 personnes interrogées en Afrique du Sud, au Kenya, au Ghana, au Nigeria, au Maroc, en Égypte, A Maurice et au Botswana, « 53 % des personnes interrogées, qui se sentaient victimes, étaient convaincues que l’offre était légitime parce que le site web semblait réel. De plus, près de 48 % des arnaques relevées étaient de nature financière ».
Les arnaques financières sont le type de fraude en ligne le plus courant, touchant près de la moitié des personnes interrogées (50 %). Les autres arnaques les plus répandues concernent les faux investissements (30 %), les crypto-monnaies et les NFT (29 %), l’usurpation d’identité de marque (28 %), le vol d’informations (24 %), les achats en ligne (21 %) et les fausses offres d’emploi (21 %).
Parmi les arnaques moins fréquentes mais néanmoins importantes, on trouve l’escroquerie nigériane classique (17 %), l’usurpation de l’identité d’un membre de la famille ou d’un ami (18 %), l’usurpation de l’identité des forces de l’ordre (7 %), la fraude fiscale (6 %), la fraude aux vacances (9 %), la fraude amoureuse (13 %) et la fraude à la loterie (15 %).