La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) durcit le ton, suite au communiqué du 26 juillet de l’Etat-major des armées nigériennes annonçant officiellement la prise du pouvoir par le commandement militaire. L’organisation sous-régionale a formellement rejeté « avec la plus grande vigueur » et condamné ce coup de force qui « est en violation totale des principes démocratiques qui fondent la gestion du pouvoir politique dans l’espace CEDEAO ».
Elle a également exigé « la libération immédiate » du président Mohamed Bazoum qui est entre les mains de la junte depuis le renversement du pouvoir.
Pour la CEDEAO, Bazoum « reste le président légitime et légal du Niger « .
Dans son communiqué de ce jeudi 27 juillet, la CEDEAO a renouvelé « sa ferme opposition à tout changement du pouvoir politique par des moyens anticonstitutionnels ». Elle exige, dès lors, le retour à l’ordre constitutionnel au Niger « sans délai et sans condition ».