C’est une scène terrifiante qui s’est produite à l’issue de la seconde demi-finale de la Copa America entre l’Uruguay et la Colombie.
L’Uruguay et la Colombie (0-1) étaient au rendez-vous cette nuit du jeudi 11 juillet 2024 au Bank of America Stadium en Californie dans le cadre de la seconde demi-finale de la Copa America. A l’issue du choc, les Colombiens ont validé leur ticket pour la finale où ils affronteront l’Argentine. Mais des scènes violentes ont gâché la belle fête à la fin du match.
Bagarre entre joueurs uruguayens et les supporters de Colombie
Bien qu’elle ait été réduite à 10 depuis la fin de la première mi-temps avec l’expulsion de Daniel Munoz (45e+1), la Colombie a tenu jusqu’au bout en conservant l’unique but inscrit par Jefferson Lerma (39e). Mais de grosses échauffourées ont été constatées à la fin du match dans le rond central entre les joueurs des deux équipes après le coup de sifflet final.
Cette bagarre sera étendue quelques minutes plus tard dans les tribunes. Plusieurs joueurs uruguayens, dont Darwin Núñez, Ronald Araújo et José María Giménez ont sauté dans les tribunes pour se battre avec les supporters colombiens, qui s’en sont pris aux familles des joueurs. Darwin Núñez, les poings levés en position de combat, a reçu un coup de poing au visage de l’une des cafetières. La bagarre a duré plusieurs minutes alors que les efforts de la police étaient vains pour séparer les personnes impliquées. L’attaquant de Liverpool est redescendu sur le terrain plus tard en train pour réconforter son jeune fils.
La CONMEBOL condamne les faits
Après la vilaine scène, la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) a « fermement condamné », dans un communiqué, « les actes de violence dans le football », bien qu’elle ait évité de faire directement référence à la bagarre entre les joueurs uruguayens et les supporters colombiens après la demi-finale de la Copa America entre les deux équipes. « Il n’y a pas de place pour l’intolérance et la violence sur et en dehors du terrain », a souligné la Conmebol dans un communiqué.
«
La Conmebol condamne fermement tout acte de violence qui affecte le football », a déclaré la Conmebol dans le communiqué. « Nous invitons tout le monde dans les jours qui restent à mettre toute leur passion à encourager leurs équipes et à organiser une fête inoubliable », a ajouté l’instance.