La Convention nationale républicaine a commencé ce lundi 15 juillet à Milwaukee dans le Wisconsin (États-Unis). Moins de quarante-huit heures après avoir été visé par une tentative d’assassinat, Donald Trump y est présent pour être intronisé à la présidentielle de novembre. L’occasion pour lui de désigner son colistier.
Qui sera le colistier de Donald Trump ? Ce lundi 15 juillet a débuté dans le Wisconsin, aux États-Unis, la Convention nationale du Parti républicain. Lors de ce rassemblement, l’ancien président doit être officiellement désigné candidat pour l’élection présidentielle du 5 novembre prochain.
Le candidat, blessé par balle à l’oreille samedi soir lors d’une tentative d’assassinat durant un meeting en Pennsylvanie, avait laissé entendre la semaine dernière qu’il profiterait sûrement de l’événement pour désigner la personne qu’il souhaite avoir pour colistier. Cette annonce devrait vraisemblablement avoir lieu lors de son discours d’investiture prévu, mais non confirmé, ce jeudi 18 juillet.
Pour rappel, le colistier devient vice-président en cas de victoire de son candidat lors de l’élection présidentielle. Selon les médias américains, à l’heure actuelle, quatre hommes seraient parmi les favoris.
MARCO RUBIO
Sénateur de Floride et candidat malheureux à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2016, Marco Rubio s’est rapidement rangé du côté de Donald Trump après l’annonce de sa candidature.
Fils d’immigrés cubains, il est sénateur de son État depuis 2010. Sa désignation par Donald Trump pourrait permettre aux Républicains d’accroître la part de vote de la communauté hispanique. Très proche des idées du candidat, Marco Rubio prône néanmoins la mise en place d’un statut juridique pour les personnes entrées illégalement aux États-Unis.
DOUG BURGUM
Le gouverneur du Dakota du Nord, Doug Burgum, est également en bonne position pour être désigné colistier de Donald Trump. L’homme politique a fait fortune en revendant, pour plus d’un milliard de dollars, un éditeur de logiciel à Microsoft.
Inconnu du grand public américain, il a pourtant promulgué l’une des lois les plus strictes entourant l’avortement, l’interdisant presque entièrement. Son manque de rayonnement au niveau national peut faire de lui un vice-président parfait pour Donald Trump qui a une présence très forte.
TIM SCOTT
Autre prétendant à la vice-présidence au côté de Donald Trump, le sénateur de Caroline du Sud, Tim Scott. Candidat à la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024, il s’est retiré au profit de Donald Trump dont il est un farouche soutien.
Le choix d’un sénateur afro-américain comme colistier pourrait permettre aux Républicains de capter l’électorat noir qui avait largement voter en faveur de Joe Biden, il y a quatre ans. De plus, tout comme Donald Trump, il est un membre de la frange la plus conservatrice du parti.
J.D. VANCE
En 2016, il avait qualifié Donald Trump de potentiel «Hitler américain», pourtant le sénateur de l’Ohio, J.D. Vance, fait partie des quatre noms qui reviennent le plus souvent pour le poste de colistier.
Nouvellement arrivé en politique et élu en 2023, l’ancien militaire s’est fait connaître grâce au succès de son livre sur l’Amérique blanche. Favorable à la fermeture pure et simple de la frontière avec le Mexique, J.D. Vance est également climato-sceptique et isolationniste.
Il fait partie des premiers à avoir réagi à la tentative d’assassinat qui a visé Donald Trump, accusant Joe Biden et sa rhétorique d’en être la cause.
Néanmoins, si ces quatre noms tournent en boucle dans les médias américains depuis plus d’une semaine, Donald Trump pourrait créer la surprise en désignant un colistier au profil complètement inattendu. Comme celui de la représentante de l’État de New York pour le Congrès, Elise Stefanik, considérée comme l’une des seules femmes susceptibles d’être désignée par l’ancien président.