Les conseillers locaux et municipaux, encore appelés grands électeurs, des douze départements du Congo-Brazzaville étaient convoqués aux urnes dimanche 20 août pour renouveler le Sénat. Au vu des résultats, pas encore définitifs, le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 40 ans au pouvoir, va conserver sa domination sur cette institution.
Le PCT a présenté 55 candidats. Selon les résultats encore provisoires, l’ancien parti unique a remporté plus de 50 sièges sur les 72 que compte le Sénat, dont 5 des 6 postes de Brazzaville, la capitale. Il a également raflé tous les sièges des départements centre et nord du pays. Dans les départements du sud, le PCT a obtenu en moyenne 50% des résultats de ce scrutin au suffrage universel indirect.
Parmi les élus figure Pierre Ngolo, le président sortant du Sénat qui, selon nos informations, sera reconduit à son poste. Cet ancien enseignant de philosophie marxiste-léniniste fût secrétaire général du parti jusqu’en 2019.
À cela, il faut aussi ajouter les anciens ministres Daniel Abibi et Serge Michel Odzocki ou encore Andréa Sassou Nguesso, fille du chef de l’État qui n’a pas pu se faire élire députée en 2015 et 2022.
Selon la Constitution, le président de la chambre haute du Parlement prend les rênes du pouvoir, en cas de vacance de celui-ci. Pour rappel, avec 111 députés sur 151, le PCT contrôle également l’Assemblée nationale