Le dirigeant chinois Xi Jinping a, lors du Sommet Chine – États-Unis à San Francisco, le 15 novembre, soutenu que la partie américaine n’avait cessé de prendre des mesures à l’encontre de son pays. Ceci, en termes de contrôle à l’exportation, d’examen des investissements et de sanctions unilatérales portant gravement atteinte aux intérêts légitimes de la Chine.
D’après le président chinois, cette répression technologique vise, au fond, à endiguer le développement de qualité de la Chine et à priver le peuple chinois de son droit au développement. Le chef de l’État de la République populaire de Chine de faire remarquer que le développement de son pays reposait sur sa logique endogène et ne pouvait être entravé par les forces extérieures.
En outre, il a exprimé le souhait de voir la partie américaine prendre au sérieux les préoccupations de la Chine et passer à l’action pour lever les sanctions unilatérales et fournir un environnement équitable, juste et non discriminatoire aux entreprises chinoises.
Par ailleurs, les deux chefs d’État sont convenus de promouvoir et de renforcer le dialogue et la coopération entre les deux pays dans divers domaines, y compris la création d’un dialogue intergouvernemental sur l’intelligence artificielle, la mise en place d’un groupe de travail sur la coopération en matière de lutte antidrogue, la relance, sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel, des échanges de haut niveau entre les armées, des discussions sur la coordination de la politique de défense et des réunions dans le cadre de l’Accord consultatif militaire maritime sino-américain. En sus de l’organisation de conversations téléphoniques entre les commandants de théâtres d’opérations, de l’augmentation significative du nombre de vols de passagers au début de l’année prochaine et de l’élargissement des échanges dans les domaines de l’éducation, des étudiants, de la jeunesse, de la culture, du sport et entre les milieux d’affaires.
Pour conclure, ils ont souligné l’importance pour les deux pays d’accélérer leurs efforts conjoints pour répondre à la crise climatique au cours de cette décennie cruciale. Ils se sont félicités des discussions positives qui avaient eu lieu récemment entre les envoyés spéciaux pour le climat des deux pays, notamment autour des actions nationales sur la réduction des émissions dans les années 2020, des approches communes à adopter pour assurer le succès de la COP28 et du lancement du groupe de travail sino-américain sur le renforcement de l’action climatique dans les années 2020 visant à accélérer les actions climatiques concrètes.