Le Centre international de conférences de Bamako (CICB) a abrité, ce mardi 21 février 2023, la conférence du Groupe régional africain de l’Union internationale des Magistrats « IAJ-U.I.M ». Cette cérémonie, présidée par le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président du Conseil supérieur Magistrature, a pour thème : « La promotion de droits de l’homme en période crise ».
Le Premier ministre, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux , le Président du Conseil national de Transition ainsi que les membres du Gouvernement et le Corps diplomatique et consulaire étaient présents à cette cérémonie qui se poursuivra jusqu’au 25 février.
« La République du Mali est particulièrement heureuse d’accueillir cette cérémonie », a indiqué le Président du Conseil supérieur de la Magistrature avant de souhaiter la chaleureuse et cordiale bienvenue à tous les magistrats ayant effectué le déplacement en terre africaine du Mali dans le cadre de cette majestueuse rencontre.
Selon le Président GOÏTA, le thème retenu pour cette rencontre judiciaire présente un intérêt scientifique particulier dans la mesure où « elle offre à l’occasion aux spécialistes des questions de droits de l’homme que sont les universitaires, les chercheurs, les professionnels du secteur de la Justice ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme de mener la réflexion sur les préoccupations liées à la thématique et de partager les pistes de solutions identifiées ».
Le Chef de l’État reste convaincu que par-delà son caractère scientifique, « cette conférence offre à la fois à notre pays et au Sahel, l’opportunité de passer en revue les défis majeurs liés aux fléaux du terrorisme, à la criminalité transnationale organisée et leurs conséquences ». En raison de l’ampleur et de la complexité de ces phénomènes, le Président GOÏTA a encouragé les initiatives allant dans le sens d’une mobilisation sous régionale, régionale et internationale afin de favoriser une réelle prise de conscience de l’impact négatif de ces phénomènes pour la paix, la stabilité sociale et le développement de nos États.
« Malgré la complexité de la crise qui affecte le Mali depuis une décennie et dont il se relève progressivement grâce à la résilience de l’ensemble de ses fils, les autorités de la Transition ont toujours placé au cœur de leurs actions le respect et la promotion des droits humains ainsi que la bonne gouvernance », a précisé le Chef de l’État ajoutant que la promotion des droits de l’homme a toujours constitué une « préoccupation majeure pour le Mali ».
Selon le Président de la Transition, le « rôle de la justice est fondamental en tant qu’institution, devant, d’une part, garantir les droits et libertés des citoyens et d’autre part, servir de socle pour l’émergence d’une gouvernance vertueuse et d’un nouveau type de citoyen, conscient de sa responsabilité et respectueux de ses devoirs pour la reconstruction nationale ».