C’est avec une profonde indignation, affliction et stupéfaction que nous avions assisté à la diffusion du message de campagne du mandataire national de « NON », où l’essentiel de sa Déclaration fut censuré. Tous les messages allant dans le sens des effets pervers des Droit de l’homme à savoir l’homosexualité et la peine de mort ont été censurés.
Apres réaction, le Comité National de l’Egal Accès aux Medias d’Etat a confirmé que cette censure est faite sur instruction du Ministère de l’Administration Territoriale et de l’Autorité Indépendante de la Gestion des Elections (AIGE).
Au regard de ce qui précède, nous groupement d’Associations de la société civile et partis politiques :
Soucieux de la préservation d’un climat social apaisé ;Attachés au respect des institutions de la République ;Estimant que ni le Ministère de l’Administration territorial, ni l’Autorité Indépendante de la Gestion des Elections (AIGE), n’ont autorité à donner instruction au Comité National de l’Egal Accès Media d’Etat de censurer la quintessence du message de la tendance du camp du NON ;
Condamnons avec la dernière vigueur la censure des éléments clés du message du mandataire national du camp NON. Cette censure relève d’une stigmatisation injurieuse, portant gravement atteinte à l’honorabilité de toute une communauté, et d’un acharnement obsessionnel contre la tendance du NON. Curieusement en faveur du camp de OUI, de tout petit détail sont grossies à outrance et les données essentielles du camp du NON escamotée set ostracisées.
A cet effet, nous voudrions transmettre à l’opinion nationale et internationale de toute notre surprise, notre consternation, face à cette censure irresponsable, et alerter sur l’influence néfaste et pernicieuse du Ministère de l’Administration territoriale et de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE) sur le Comité National d’Egal Accès aux Medias d’Etat dans la conception et la diffusion de message du courant NON.
Cette action de condamner une opinion, et d’en interdire sa diffusion dans une chaîne dite nationale n’est peut-être pas le bon outil pour contrer la radicalisation d’une Communauté, mais au contraire ouvre la porte à toutes les dérives, à savoir l’autoritarisme, voire à la dictature de la pensée unique.
Une réunion extraordinaire dans un bref délai du camp du NON déterminera la continuité ou la cessation de notre participation à un débat biaisé.
MOHAMED KIMBIRI MANDATAIRE NATIONAL DU NON