La globalisation se fait avec le développement de nombreux secteurs comme celui des technologies. Ces dernières années, le e-commerce a connu une évolution exponentielle. De 2018 à 2020, le commerce électronique a connu un bond de 14% à 19% atteignant jusqu’à 26,7 milliards de dollars de recette dans le monde. L’explosion du secteur s’explique avec la pandémie de Covid-19.
D’après une enquête de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), l’avènement de la Covid-19, a permis aux grandes plateformes de mieux assoir leur notoriété et se partager les différentes parts du marché. Les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) n’ont su s’implanter encore moins obtenir une bonne part du marché.
Selon la définition de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le commerce électronique est la vente ou l’achat de biens ou de services, effectués sur des réseaux informatiques par des méthodes spécifiquement conçues pour recevoir ou passer des commandes. Le paiement et la livraison ne doivent pas nécessairement être effectués en ligne. Cette définition n’inclue pas les commandes passées par téléphone, télécopie ou courrier électronique.
Le e-commerce fait ses pas sur le continent africain. Toutefois, il y a des facteurs handicapants parmi lesquels la fracture numérique, la non sécurisation des transactions entre autres. Néanmoins les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA) se préparent au e-commerce pour atteindre leurs objectifs. Pour ce faire, ils doivent résoudre le manque de ressources humaines et techniques qui réduisent leurs capacités à bénéficier des opportunités offertes par les solutions numériques.
Pour résoudre ce problème un cadre de renforcement des capacités en matière de commerce électronique pour les PMA est proposé par les pays comme la Suisse, Australie, Japon, Singapour. Les autorités au niveau des PMA doivent aussi mettre en place un cadre de gouvernance efficace.
L’une des conditions pour atteindre ce cadre de gouvernance efficace est de parvenir à une synergie d’actions entre les partenaires au développement et les états, mais aussi entre les différentes structures parties prenantes au e-commerce, compte tenu de son caractère transversal.
Aminata Amadou Lah