La plateforme nationale des femmes musulmanes, Ndeyi Askann Wi (NAW), regroupant presque toutes les associations religieuses, les représentations des familles religieuses et la société civile, a publié un communiqué destiné à informer et à alerter l’opinion publique, tant au niveau national qu’international.
Selon NAW, les conclusions des assises de la justice présentées au Président de la République concernant l’harmonisation du code de la famille avec le protocole de Maputo sont loin de faire l’unanimité. La plateforme considère ces conclusions comme « tout sauf consensuelles ». NAW s’engage à combattre « avec la force de sa foi, incha’Allah, cette farce hérétique soutenue par une minorité féministe, acculturée, sous perfusion financière et idéologique Onusienne ». Elle insiste sur le fait que le président et son gouvernement seront « dûment informés ».
En outre, NAW annonce une « première rupture systémique du peuple croyant Sénégalais » en visant à protéger la famille et les enfants des influences qu’elle décrit comme néfastes de « ces prêtresses de l’ombre, caisse de résonance des lobbys gay et maçonnique ».
Pour renforcer sa position et mobiliser l’opinion publique, NAW prévoit l’organisation imminente d’une conférence de presse afin de « informer le peuple Sénégalais ». Le communiqué se conclut par un appel à la vigilance et par une promesse de se rendre bientôt « sur le terrain ».
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