Réunis en conférence nationale extraordinaire, le samedi 09 septembre, les membres du Conseil national de la jeunesse (CNJ) prennent acte de la démission du président du comité exécutif de la faitière des jeunes et recommande la mise en place d’un comité de normalisation. Une décision qui s’inscrit dans la vision du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne.
Fin du mandat du Comité exécutif du Conseil national de la jeunesse (CNJ), issu de la prolongation et son remplacement par un comité de normalisation pour une durée de trois mois.
C’est ce qui ressort des relevés de conclusion, consultés par Le Wagadu, de la conférence nationale extraordinaire de la faitière des jeunes. La conférence, tout en constatant un dysfonctionnement profond au sein du Comité exécutif, prend acte de la démission du président du Comité exécutif.
La conférence donne mandat au ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de la Construction citoyenne pour l’habillage du comité de normalisation du CNJ par voie administrative et composé de toutes les sensibilités de la jeunesse (Régions, communes, fédérations, Comité Exécutif sortant, la diaspora et les nouvelles plateformes).
Cette décision, qui met fin à la crise que traverse le CNJ, s’inscrit dans la vision du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Fomba, qui souhaite faire du CNJ, une faîtière engagée et dynamique afin de relever les défis qui assaillent le Mali.
Placé sous l’autorité du chef du département de la Jeunesse, le Comité de normalisation, qui a pour vocation de fédérer, dans une approche pluridisciplinaire et inclusive, les énergies dans la conduite de sa mission, travaillera à appuyer le département dans l’organisation des états généraux de la Jeunesse du Mali.
Organe consultatif et inclusif, il est chargé de : participer activement aux états généraux de la Jeunesse ; refonder le CNJ Mali en procédant à la validation des recommandations issues des états généraux ; contribuer aux chantiers de la construction citoyenne ; contribuer aux processus des réformes de la jeunesse ; contribuer à l’organisation du 7e congrès du Conseil national de la jeunesse.
Il convient de rappeler que les membres du comité de normalisation ne seront ni électeurs, ni éligibles dans les instances futures du CNJ. Cette conférence nationale extraordinaire intervient quelques semaines après que la direction nationale de la jeunesse eut décidé de la fermeture des locaux du Conseil national de la jeunesse jusqu’à nouvel ordre.
La direction de la jeunesse a motivé cette mesure par la non-application des résolutions de la conférence nationale extraordinaire unitaire de Bougouni de mai 2021 ; des dysfonctionnements dans la collaboration entre le CNJ et le ministère de la Jeunesse, avec lequel le CNJ a signé une convention de partenariat depuis le 1er février 2005.
Abdrahamane SISSOKO