Arrêtés, déférés et placés sous mandat de dépôt, les mis en cause ont été jugés ce jeudi pour acte contre-nature et détention d’images contraires aux bonnes mœurs en vue de leur distribution. Ils ont nié les faits.
Se basant sur un signalement, les policiers ont débarqué dans l’appartement alors que les occupants étaient regroupés dans le salon. D’après Source A, qui a couvert le procès, un certain nombre d’indices trouvés sur place confortent l’accusation.
Le journal rapporte que les dix jeunes ont été trouvés à moitié nus. En possession de lubrifiant, de désodorisants, de miel, de vitamine C et d’un string pour homme. En plus, ils avaient formé un groupe Whatsapp dans lequel ils se livraient à des échanges érotiques, selon l’enquête.
Par ailleurs, la police a découvert dans l’appareil du nommé P. D. Diop une quinzaine de vidéos d’actes contre-nature. Des images de l’étudiant S. Kondé, un des mis en cause, exhibant son postérieur ont été trouvées. Et en demandant que les dix jeunes soient condamnés à un an ferme, le procureur a révélé que A. Guèye, qui était censé de rendre au Canada, a avoué être membre d’un groupe d’homosexuels établis aux États-Unis.
S. Kondé a laissé entendre qu’ils ont été piégés par la police. Il a déclaré à la barre qu’ils ont été arrêtés pour détention de haschich. «Ce n’est qu’après qu’on nous a parlé d’homosexualité», pointe l’étudiant.
A. Guèye et sa bande seront fixés sur leur sort le 30 août, jour du délibéré.