«La loi de finances initiale pour 2025 propose une réduction importante du déficit budgétaire avec une amélioration de près de 4,5 points de Pib par rapport à la loi de finances rectificative de
2024. Cet effort est à saluer». C’est l’appréciation faite par Majdi Debbich, représentant résident du Fonds monétaire international (Fmi) à Dakar, interrogé par Le Soleil.
L’interlocuteur du journal de poursuivre : «Il témoigne d’un engagement important en faveur d’une meilleure maitrise des finances publiques, un objectif essentiel pour la stabilité économique du pays.»
Debbich concède toutefois que «les discussions avec les services du Fmi sur les hypothèses et réformes spécifiques, notamment en matière de mobilisation des recettes, sont restées très limitées à ce stade». Ainsi, «une analyse approfondie sera indispensable pour évaluer la faisabilité de cet objectif ambitieux de mobilisation des ressources internes», suggère-t-il avant de conclure :
«Nous notons, par ailleurs, l’absence de réforme des subventions à l’énergie dont le niveau demeure inchangé par rapport aux réalisations de 2024. Or, nous savons que ces subventions sont très coûteuses et qu’il est généralement plus efficace de soutenir directement les ménages les plus vulnérables avec des aides ciblées.»