Après la sortie de Neymar dans la presse brésilienne où il raconte que Lionel Messi et lui ont vécu un enfer à Paris, Robert Pirès a recadré les deux stars, estimant qu’elles ne supportent pas les critiques.
La victoire éclatante du PSG face à un Lyon en perdition dimanche en clôture de la 4e journée de Ligue 1 (1-4) a éclipsé la sortie de Neymar quelques heures plus tôt. Dans les colonnes du journal brésilien O Globo, le nouveau joueur d’Al-Hilal s’est payé le club de la capitale, tout en répondant à une question sur le cas Lionel Messi, parti en MLS.
« J’étais très heureux pour lui, pour sa saison, même s’il a tout connu. Il est allé au paradis avec l’Argentine, il a vécu l’enfer à Paris, nous avons vécu l’enfer lui et moi, confie-t-il. On fait de notre mieux, on est champions, on essaie d’écrire l’histoire… c’est pour ça qu’on jouait de nouveau ensemble lui et moi, pour écrire l’histoire. Mais nous n’y sommes malheureusement pas parvenus. »
« On a tous été critiqués »
Repris de volée par le PSG, qui rappelle que « les deux joueurs voulaient rester », Neymar et Messi ont également été recadrés par Robert Pirès. Sur Canal+, le champion du monde 1998 n’y est pas allé par quatre chemins pour qualifier leur comportement. « J’appelle ça des pleureuses. Tu es joueur professionnel et il faut savoir supporter la pression. Quand tu es bon, tu es content de recevoir des éloges et quand tu n’es pas bon, ça fait partie du jeu, a -t-il confié ce dimanche. On a tous été critiqués, moi le premier. Quand je suis arrivé à Arsenal, on disait ‘qui c’est lui ? Il est là pour remplacer Overmars, il est nul’. J’ai continué à travailler et ça a fini par payer. »
Avant Neymar, la Pulga avait lui aussi pointé du doigt son mal-être à Paris. Épanouï depuis son arrivée à Miami, l’Argentin a ressenti un grand soulagement après son départ. « C’était beaucoup plus facile que nous le pensions, nous avions vécu l’expérience de Barcelone à Paris. C’était compliqué, mais c’était différent », confiait Messi mi-août en parlant d’expérience parisienne « difficile ».