Malgré le report de la présidentielle du 25 février, certains candidats qualifiés ont lancé leur campagne électorale comme prévu par le calendrier électoral initial, ce dimanche 4. Cette initiative a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre suivis d’arrestations.
D’après L’AS, Macky Sall n’est pas contre la décision des candidats à sa succession de dérouler leurs activités bien que le scrutin soit renvoyé sine die. «Le chef de l’État a demandé que ceux qui veulent battre campagne puissent le faire. Une manière pour lui de montrer que le Sénégal reste un pays de droit», rapporte L’AS dans son édition de ce lundi.
Mais l’appel du président de la République ne semble pas avoir été entendu pour le moment. Ce dimanche, les opposants qui avaient décidé de battre campagne, une manière de protester contre l’abrogation du décret convoquant le collège électoral, ont en effet trouvé les forces de l’ordre sur leur chemin. Anta Babacar Ngom et Mimi Touré ont été arrêtées puis relâchées. Pr Daouda Ndiaye a été violenté. Le cortège de Khalifa Sall a subi des tirs de gaz lacrymogène.