Au Burkina Faso, le président Ibrahim Traoré a une fois de plus regretté le refus de certaines puissances étrangères de lui vendre des armes pour lutter contre le terrorisme. C’est à la faveur d’une rencontre avec les Forces vives de la nation le jeudi 11 juillet dernier au Palais des sports Ouaga 2000 de Ouagadougou.
« Malgré vos cotisations, je vous disais, certaines puissances ont refusé de nous vendre des équipements. Des équipements que nous avons achetés sont bloqués dans plusieurs pays parce qu’ils ont la licence de certains composants », a déclaré le putschiste.
« Nous allons retirer les permis d’exploitation »
Il promet de sévir contre les entreprises de ces pays qui opèrent dans le secteur des mines au Burkina Faso. « Vous ne pouvez pas exploiter nos ressources et refuser de nous vendre des armes. Je le dis ici, ça va s’arrêter. Nous allons retirer les permis d’exploitation et nous allons exploiter nos ressources nous-mêmes », a déclaré le président du Faso.
Ces propos sont, de toute évidence, une mauvaise nouvelle pour ces sociétés qui n’ont généralement rien à voir avec les décisions prises par les dirigeants de leurs pays d’origine.