Joe Biden va se rendre en Allemagne puis en Angola du 10 au 15 octobre, a annoncé la Maison Blanche mardi, un déplacement international de plus pour un président américain sur le départ.
Le démocrate avait promis de se rendre en 2023 en Afrique, continent où se joue une lutte d’influence entre les géants chinois, russe et américain, mais cela n’a pas eu lieu.
Ce long voyage diplomatique se déroulera dans les dernières semaines d’une campagne présidentielle américaine très serrée, qui oppose son prédécesseur Donald Trump à sa vice-présidente Kamala Harris.
A partir du 10 octobre, Joe Biden se rendra en Allemagne pour « renforcer les solides liens entre les Etats-Unis et l’Allemagne, comme alliés et comme amis », selon le communiqué de Karine Jean-Pierre, la porte-parole de l’exécutif américain.
Il doit aussi « exprimer ses remerciements à l’Allemagne pour son soutien à l’effort de guerre de l’Ukraine contre l’agression russe » ainsi qu’à l’Otan, relève le texte.
Donald Trump, que Joe Biden devait affronter avant qu’il ne se retire de la course en juillet, avait, quand il était président, fortement critiqué Berlin, accusé de ne pas dépenser assez pour sa défense. Il avait même ordonné le retour d’un certain nombre de soldats américains des bases en Allemagne, une décision sur laquelle était revenue Joe Biden.
Après l’Allemagne, le président américain doit s’envoler pour Luanda, la capitale de l’Angola, afin notamment de rencontrer son président Joao Lourenço.
C’est dans ce pays d’Afrique australe riche en pétrole que les Etats-Unis financent un grand projet d’infrastructure, le « couloir Lobito ».
La visite de Joe Biden « célèbre l’évolution de la relation entre les Etats-Unis et l’Angola » et « souligne l’engagement continu des Etats-Unis envers ses partenaires africains », a écrit Karine Jean-Pierre.
Sur le départ, Joe Biden cherche à construire son héritage politique, notamment en multipliant les déplacements à l’étranger.