Le ministre d’Etat, ministre de la fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma Bazié, s’est exprimé au nom du Burkina Faso, ce samedi 23 septembre 2023, à la tribune des Nations Unies.
De prime à bord, Bassolma Bazié s’est penché sur la crise politique que connait le Niger depuis quelque temps. A ce niveau, il déclare que « l’ONU ne doit en aucun cas être un instrument dans les mains d’un quelconque pays. Les leaders panafricanistes qui se sont battus pour l’unité africaine. Nos grands parents se sont battus sous les balles assassines des colons.
Les dignes fils qui se sont sacrifiés pour l’honneur sur le continent et qui ont lutté férocement contre la traite négrière et le néocolonialisme ont eu leur sommet de guerriers perturbé pour avoir entendu qu’une poignée d’enfants égarés de l’Afrique tiennent le Niger telle une boule de coton à l’envahisseur afin qu’ils y mettent le feu. Oui, cher continent africain, une poignée de tes enfants a décidé de t’humilier, et de te vilipender à travers le mensonge éhonté d’Etat, en commençant par le Niger ».
Par ailleurs, il invite tous les peuples africains à se mobiliser d’avantage dans la fraternité et la solidarité africaines afin d’éviter « que les impérialistes mettent le feu au Niger, comme le cas de la Lybie ».
A l’en croire, les organisations telles la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU doivent impérativement se muer en des organisations véritables des peuples en lieu et place des structures d’une minorité des chefs de l’Etat.
« Elles ne doivent pas être utilisées et instrumentalisées pour déstabiliser des pays frères en assassinant leurs leaders. Ce n’est qu’à ce prix que la charte de l’ONU et le droit international auront un sens », a-t-il martelé.
Source: https://burkina24.com/