Depuis quelques mois, les maliens assistent impuissamment à des enlèvements de personnes de tout bords. Ces derniers temps, nous avons assistés à l’enlèvement d’un activiste puis d’un journaliste. Le dernier cas à la matière concerne un animateur d’un web TV, depuis le 28 avril 2023.
Depuis les premiers cas, aucune explication n’est donnée ni par les bourreaux encore moins par les victimes quant aux raisons de leurs enlèvements sauvages.
Ces enlèvements sont réalisés par des hommes armés dont on ignore l’identité, au volant de voiture sans plaques d’immatriculation et qui conduisent leurs …
Dans un état dit de droit, ces genres de pratiques révolus ne doivent plus se répéter sans que l’Etat ne prenne les dispositions pour qu’ils se reproduisent plus. Mais, hélas !
Sur le sujet, la CNDH soucieuse de la protection des droits humains alerte. « Les personnes victimes d’enlèvement, de disparition forcée et d’autres violations ou abus des droits humains, qui se murent dans un silence, après leur réapparition, contribuent à encourager les contempteurs et autres détracteurs des droits de l’Homme les accusant de simulation. Surtout par leur silence, leur manque de coopération dans l’enquête des dossiers ouverts en leur nom, ils ne rendent pas la tâche facile, et ne rendent pas service, à la défense des droits humains pour la prise en charge de nouveaux éventuels cas à cause des zones d’ombre que les premières victimes n’ont pas contribué à élucider. Nul n’est à l’abri de la violation de ses droits. L’Etat a tout de même l’obligation principale de respecter et faire respecter les droits humains de toute personne résidant sur le territoire Malien. La protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée ».