La crainte des populations riveraines
Le Milieu ! C’est ici en plein dans la cité en commune 2 qu’un ado a été poignardé par un autre jeune suite à une altercation au sujet de la drogue.
Le drame s’est produit samedi 06 avril en milieu de journée (midi) à Bagadadji Rail-Da non loin de la mairie dudit quartier. Poignardé en plein dans le cœur, la victime (un ado) est décédée sur place des suites de ses blessures. L’affrontement fait suite à une altercation entre gens du “milieu”.
Informés, les éléments du Commissariat de Quinzambougou, un agent du CSREF (centre de santé de la commune 2), les représentants des familles fondatrices de Bamako, (les Touré Tawati), le représentant de la jeunesse de Bagadadji et une forte délégation se sont rendus sur place.
Après constations et recherche de témoignage, la police a interpellé une fille Junky, témoin de la scène.
Selon les recoupements, c’est un nommé Drissa, également issu du même milieu, qui a donné le coup fatal avant de prendre la tangente après son forfait.
Il nous revient que le malheureux, domicilié à Kati, venait de sortir de prison (MCA). Il était à la fois, consommateur et dealer, donc bien connu dans le milieu. La drogue est, bien évidemment au cœur du drame.
La Population de Bagadadji, la jeunesse en l’occurrence entend, dans les jours à venir, saisir les plus hautes Autorités sécuritaires en vue de leur faire part de leurs inquiétudes et indignation face au trafic et à la consommation de drogue à l’origine du grand banditisme et des crimes inhérents.
Cet endroit situé non loin de la mairie du quartier est le terrain de prédilection des dealers, Junkies (grands consommateur), “Zecleurs” (novices), fournisseurs… Bref, un lieu où tous, amateurs et professionnels se rencontrent.
Et ce n’est pas la première fois que les appelés font usage d’armes létales avec souvent, des blessés graves. La mort d’homme était donc prévisible.
L’affaire a fait grand bruit en Commune 2 surtout à BAGADADJI. Elle est maintenant prise en charge, par le commissariat de Quinzambougou (ex 3è arrondissement)
D’ores et déjà, BOUA TOURÉ, représentant de la grande famille fondatrice de Bamako (Touré Tawati) interpelle les plus hautes autorités du pays: “Nous sommes installés ici au centre-ville et au cœur du grand marché, un endroit très prisé et où affluent toutes sortes de personnes. Nous n’avons aucune prétention. Étant des citoyens, nous demandons juste protection et assistance de la part des plus hautes autorités sécuritaires. Aussi, que nous soyons associés dans la prise de certaines décisions portant sur notre sécurité. Si rien n’est fait, ces drogués s’en prendront à nos familles…
Le risque est en effet grand !
Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK