Dans le cadre du mois de la santé, le ministère de la Santé et du Développement Social invite tous les jours un spécialiste pour parler d’une maladie fréquente au Mali. L’invité d’hier était Dr Moussa Cissé traumatologue au Centre de Santé de Référence de la commune III qui, a signalé que l’arthrose est une maladie qui ne se guérit pas mais se traite à vie.
Pour le traumatologue, l’arthrose est une douleur chronique qui peut atteindre tout le monde particulièrement les obèses, les femmes en ménopause. ‘’ Son traitement se fait de façon clinique, radiophonique et avec le scanner. L’objectif du traitement de l’arthrose est de diminuer les douleurs’’, a-t-il affirmé et ajoute qu’avec des médicaments comme le paracétamol et autres qu’on peut calmer la douleur. Toujours selon lui, les personnes atteintes de cette maladie ne doivent pas la traiter sans aller voir un médecin parce que certaines consignes données dans la rue comme le massage, la marche et des calmants vendus par terre peuvent aggraver l’arthrose. ‘’ Lors du traitement de cette maladie, l’âge du patient est pris en compte et plusieurs spécialistes interviennent pour la bonne tenue du traitement’’, a-t-il expliqué.
Dr Moussa Cissé a signalé que huit (8) à neuf (9) sur 10 de personnes sont atteintes de cette maladie. ‘’ Les sportifs (les footballeurs, les basketteurs, les volleyeurs…) peuvent aussi atteindre l’arthrose à cause de leur effort physique de façon journalière’’ a dit Dr Cissé et ajoute qu’il y a trois (3) types d’arthrose : les arthroses au niveau du cou, de la hanche et du genou.
Concernant les différents facteurs de risque, le traumatologue a affirmé qu’il y a le facteur primaire qui est lié à l’âge. ‘’ Arrivée à certains âges, l’être humain peut atteindre l’arthrose donc il est exposé à cette maladie’’, a-t-il prononcé et poursuit qu’il y a le facteur secondaire qui est lié au traumatisme, le choc et les personnes obèses.
Pour éviter cette maladie, Dr Moussa Cissé a invité les personnes à consommer du fruit et de la légume en évitant des aliments qui contiennent assez d’huiles, de laits, de viandes de sucres.
Selon le président de séance, Abdramane Guindo, ce mois de solidarité est un mois de communication afin que les belles décisions du service de santé puissent être relayées au public. ‘’ Nous voulons une interaction entre la population et le service de santé. Tout cela est fait pour diminuer les évacuations’’, a-t-il martelé.
Diakaridia Sanogo