Le journaliste bissau-guinéen Armando Lona a été arrêté, samedi dernier, pour avoir participé à une manifestation organisée par le Mouvement populaire, structure qui regroupe plusieurs organisations de la société civile.
Ladite organisation protestait contre la vie chère et la paralysie des institutions (dissolution de l’Assemblée nationale populaire et blocage de la Cour suprême) .
Après sa mise aux arrêts, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) informe que le cofondateur du journal « O Democrata » a subi des maltraitances de la part de la police bissau-guinéenne. De plus, le Synpics déclare que selon plusieurs confrères et acteurs de la société civile, «Armando est très mal-en-point et son état nécessite une prise en charge médicale le plus rapidement possible».
Préoccupé par l’intégrité physique de leur confrère, le Synpics se dit « sensible à la liberté d’expression au Sénégal et partout dans le monde ». Il apporte toute sa solidarité à Armando Lona et plaide pour sa libération immédiate.
A cet effet, le syndicat des journalistes invite Son Excellence Umaro Cissoco Mballo à laisser M. Lona rentrer chez lui, « d’autant plus que son seul tort est d’avoir osé réclamer, comme beaucoup de ses compatriotes, de meilleures conditions de vie et une meilleure gestion de son pays », tranche le Synpics.