Birame Sène, repris par Les Échos, a d’abord rappelé la différence entre le quitus fiscal, exigé aux candidats à la candidature, et l’obligation pour ces derniers de s’acquitter d’abord d’une amende, le cas échéant, pour être éligibles. Celle-ci, souligne-t-il, constitue une peine comme l’emprisonnement.
Le responsable de la DGE a ensuite invoqué l’article L28 du code électoral. Le texte stipule : «(…) Pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou (au bout) de trois ans, à compter de la date de grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende.»
Karim Wade ayant été gracié en 2016, l’amende de 138 milliards de francs CFA qu’il avait écopée ne doit pas compromettre sa participation au scrutin du 25 février prochain.