Sauf que souligne-t-il, la délégation est rentrée bredouille. « Le ministre a clairement dit que son ministère n’a plus d’argent », confirme Cheikh Niass. Qui révèle qu’à la place du chèque, ce dernier leur à proposer « un contrat de partenariat. »
« Nous lui avons rétorqué que les comptes de Walf sont déficitaires. Nous voulons notre chèque », exige le patron de presse.
Hors de lui, il relève que le ministre leur « a fait savoir que Walf a obtenu 0/20 à cause de sa ligne éditoriale », et ainsi le groupe de presse concerné n’a pas respecté les critères tels que « le contenu de la ligne éditoriale, la place des informations régionales, la pertinence et la diversité des sujets traités, la place du reportage et de l’enquête, la qualité du son et des images » pour déterminer la répartition de l’aide à la presse.
De son côté, Cheikh Niass constate que le ministre « refuse d’honorer les instructions de sa hiérarchie ».