Signé par le chef d’État Cyril Ramaphosa en mai dernier juste avant les élections en Afrique du Sud, le projet de loi se base sur une refonte majeure du système à deux vitesses de l’Afrique du Sud.
Le ministre de la Santé a déclaré que la section du texte qui décrit les mécanismes de transition serait mise en œuvre « immédiatement ».
La transition comprend la création de comités consultatifs et la modification d’autres lois relatives à la santé pour les mettre en conformité avec la nouvelle couverture santé.
Les partisans de ce projet parlent d’un changement générationnel visant à inverser les inégalités qui remontent à l’époque de l’apartheid. Mais, les grandes compagnies d’assurance maladie locales, estiment que le modèle de financement proposé ne fonctionnera pas.
L’un des opposants au projet de loi est le parti Alliance démocratique, qui dirigeait autrefois l’opposition, mais a désormais rejoint l’ANC dans un gouvernement de coalition.
Le leader du parti John Steenhuisen, a déclaré le mois dernier que le projet de loi continuait d’être un point de friction pour le nouveau gouvernement.