Née du renouvellement de son bureau, la situation conflictuelle du CNPM tend vers son épilogue. C’est du moins ce que laisse croire le contenu d’une lettre que Diadié dit Amadou Sankaré, l’un des protagonistes clé du contentieux, a adressé à son avocat Me Badian HAGGE lui demandant «de bien vouloir se déporter systématiquement de toutes procédures contre le nouveau bureau du CNPM dirigé par Moussadeck Bally.
Dans ladite lettre, Diadié s’est dit étonné que son nom soit toujours cité dans les procédures judiciaires contre l’actuel bureau du CNPM. Et de préciser n’avoir plus jamais demandé de poursuivre encore moins d’introduire une quelconque requête en son nom depuis la mise en place de l’administration provisoire et son désistement de toutes procédures judiciaires relatives à toute contestation. Il dit avoir attiré, à plusieurs reprises, l’attention de Me Badian que sa présence dans les dossiers du CNPM en sa qualité d’avocat conseil représentant ses intérêts dans les procédures passées ne plaide pas en faveur de sa neutralité dans lesdites procédures. Or selon Diadié il n’est ni de loin ni de près impliqué.
Enfin, il demande par la même occasion à son avocat de se dessaisir systématiquement de toutes procédures contre le nouveau bureau du CNPM, au risque de susciter un conflit d’intérêts qui n’honore personne après plus de 25 ans de collaboration. Diadié dit Amadou Sankaré reconnait par cette démarche le bureau consensuel dirigé par Moussadeck Bally qui, il faut le rappeler, avait raflé 34 des 39 groupements.
Sitôt demandé, sitôt exécuté. Me Badian, dans une requête adressée au président du Tribunal de la Commune IV, a demandé le rabat du délibéré et la réouverture des débats afin que le désistement de client soit pris en compte. Ainsi prend peut-être fin une saga judiciaire qui aura duré deux ans.
Amidou Keita