En effet, renseigne Les Échos, la Cour suprême a débouté le président de Pastef en jugeant irrecevable son recours. Le journal informe que le dossier va donc retourner au parquet, qui doit désormais fixer la date du procès entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, qui l’accuse de viol et menaces de mort.
La Cour suprême va ainsi dans le sens de la chambre d’accusation. Celle-ci avait déclaré irrecevable le recours des avocats du leader de Pastef contre l’ordonnance du Doyen des juges qui envoie leur client devant la chambre criminelle. Ces derniers avaient soulevé une exception d’inconstitutionnalité. Estimant que la Constitution a été violée à partir du moment où la défense a été privée du droit de faire appel de l’ordonnance de renvoi.
Les conseils de Sonko souhaitaient ainsi que la juridiction d’instruction du second degré transmette le dossier au conseil constitutionnel. Mais la chambre d’accusation a rejeté leur requête. Et la Cour suprême, le dernier recours, vient de lui emboiter le pas.