Des journalistes de l’AFP ont vu des bus sortir de la prison israélienne d’Ofer, en Cisjordanie occupée, où les prisonniers avaient été transférés en vue de leur libération.
Vingt-huit d’entre eux ont été déposés en Cisjordanie, alors que onze autres étaient conduits vers Jérusalem-Est occupée, a précisé l’ONG.
Parmi ce groupe figurent 15 mineurs et 24 femmes, selon la liste diffusée par la Commission en charge des prisonniers de l’Autorité palestinienne.
Les autorités pénitentiaires israéliennes ont confirmé la libération de 39 Palestiniens, extraits de « trois prisons », dont deux en Cisjordanie occupée et une en Israël.
« Il s’agit du premier groupe de détenus libérés dans le cadre du plan pour ramener les otages à la maison », expliquent-elles dans un communiqué.
Malak Salman, 23 ans, avait été arrêtée sur le chemin de l’école il y a sept ans pour avoir tenté de poignarder un policier à Jérusalem. Elle était en prison depuis février 2016 et avait été condamnée à neuf ans de prison.
Elle est rentrée chez elle dans son quartier de Beit Safafa à Jérusalem-Est occupée, sous escorte policière.
« La police est chez nous et empêche les gens de venir nous voir », raconte sa mère, Fatna Salman, à l’AFP. La police israélienne avait annoncé dans la journée interdire toute célébration autour des prisonniers libérés à Jérusalem.
« Ma fille est faible, elle n’a pas mangé depuis hier », dit-elle encore.