La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a organisé, du 24 au 28 avril 2023, une visite des journalistes à Gao. Selon Diakaridia Dembélé, chargé des relations avec les médias au sein de la MINUSMA, l’un des objectifs de cette visite est de permettre aux journalistes de voir de visu ce que la mission onusienne est en train de faire sur le terrain dans la partie nord du Mali. Plusieurs activités ont été effectuées dans le cadre de cette visite comme des patrouilles avec les Casques bleus, des rencontres, la « retraite des commandants au milieu des engagements opérationnels » encore appelée « festival de la gastronomie et le spectacle culturel » etc. Ainsi, durant sa rencontre avec les journalistes, le Commandant du secteur EST de la Minusma à GAO, Général Pathak Harendra, qui couvre la région de Gao, a fait savoir que « la situation sécuritaire doit être améliorée pour la tenue des élections…Les opérations doivent être intensifiées par les FAMAS pour arrêter la circulation des terroristes ».
Dans cet entretien, à bâtons rompus, le Commandant du secteur EST de la Minusma à GAO, Général Pathak Harendra, a évoqué le manque d’effectif de la MINUSMA suite au départ des Anglais et des Suédois. Bientôt, dit-il, les allemands vont quitter la MINUSMA. Selon lui, la situation sécuritaire sur le terrain est dominée par le conflit armé entre les groupes terroristes. Avant de mettre l’accent sur leurs missions d’escorte de logistiques et leurs missions de protection des civils. Il a souligné également des actions de coordinations entre la MINUSMA et les FAMAS (Forces armées maliennes). « Je suis très satisfait des actions des FAMAS. Chaque vendredi, il y a une réunion hebdomadaire et de manière alternée », a-t-il dit. Sur un tout autre plan, il a indiqué que beaucoup de déplacés internes augmentent les cas de viol. Par rapport à la tenue des élections, le Commandant du secteur EST de la Minusma à GAO, Général Pathak Harendra, qui couvre la région de Gao, a fait savoir que « la situation sécuritaire doit être améliorée pour la tenue des élections…Les opérations doivent être intensifiées par les FAMAS pour arrêter la circulation des terroristes ».
Son adjoint, le colonel Mohamad Torky, abonde dans le même sens en disant que les activités des groupes armés terroristes sont perceptibles au niveau de la frontière nigérienne et au niveau de la frontière burkinabé. « Notre mission est de protéger les civils. Tant que les populations ne seront pas sécurisées, nous serons toujours critiqués. Pour éviter cela, nous devons tout faire pour sécuriser les populations », a-t-il dit. Avant de dire que l’organisation des élections est un défi à relever.
Durant leur séjour, les journalistes ont assisté à des patrouilles menées dans la région de Gao par les forces de la MINUSMA. L’objectif de ces patrouilles, selon le capitaine Aboubacar du Contingent Bengladesh de la MINUSMA, est de vérifier la situation sécuritaire, prendre les besoins spécifiques des déplacés internes afin d’apporter des réponses adéquates. La population, à l’image de Mme Maïga, semble apprécier ces différentes patrouilles des forces onusiennes dans la cité des Askias. Mais, elle pense que des efforts doivent être fournis davantage par la MINUSMA et par les FAMAS pour mettre fin à l’insécurité qui est due au banditisme dans la région de Gao.