Personne ne le contesterait : s’il y a aujourd’hui un ministre qui fait la fierté du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, c’est bien, sans doute, Mossa Ag Attaher, patron du département de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Pourtant précédé de préjugés défavorables à son arrivée au gouvernement, l’homme a vite transformé ce handicap (si c’en était réellement un) en atout en faisant de la jeunesse malienne son alliée principale. Ce qui cadre parfaitement avec la vision du chef de l’Etat du rôle des jeunes face aux lourds et nombreux défis qui se dressent à la nation malienne. Profitant d’une adresse du chef de l’Etat aux jeunes du Mali, le ministre Ag Attaher saisit la balle au bond pour faire de la jeunesse malienne la tête de proue de son département et le moteur de son action gouvernementale. Aussi bien dans le Sport, la citoyenneté, le civisme que dans le segment jeunesse, celle-ci est mise en avant et au-devant de la scène pour prêcher la paix, inculquer le sens civique et citoyen et, surtout, mettre en lumière les actions de la Transition et du président Assimi Goïta. Repère historique : le 18 mars 2023, Mossa Ag Attaher a engagé l’a surmultipliée avec l’organisation de la Journée de mobilisation patriotique et d’engagement de la jeunesse pour soutenir la Transition. Un grand coup qui a assis définitivement l’allégeance de Mossa à la cause du président Assimi Goïta et du Mali.
… La jeunesse, vous avez un rôle central, vous avez un rôle de veille sur la nation malienne. Vous devez servir de sentinelle et c’est à partir de maintenant que vous devez nourrir cette intention. Il faut des sacrifices. On ne peut pas semer quelque chose et récolter au lendemain. Ce n’est pas possible.
… Je suis jeune au même titre que vous. Si j’échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui aura échoué…” Signé colonel Assimi Goïta.
Les jeunes du Mali s’engagent
C’est en écho à cet appel du président de la Transition, chef de l’Etat, le 1er juin 2021 à la jeunesse malienne au Palais de Koulouba que le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher, a mûri l’idée de la Journée de mobilisation patriotique et d’engagement de la jeunesse pour soutenir la Transition. En effet, à cet appel pressant, la jeunesse malienne se devait, dans un élan d’union sacrée et riche de sa diversité et de sa pluralité, de se mobiliser et se ceindre les reins pour soutenir, accompagner et se dédier à l’œuvre de refondation de l’Etat engagée.
Patient et méticuleux dans les préparatifs, le ministre Mossa Ag Attaher a pu joindre l’acte à l’ambition le samedi dernier. Et de quelle manière ! Pour ce faire, il a acquis l’adhésion totale et entière de la faitière de la jeunesse malienne, le CNJ, Conseil national de la jeunesse du Mali.
Son président, Habib Dakouo, l’a confirmé au cours d’un point de presse : “Le chef de l’Etat a placé tout son espoir en la jeunesse malienne pour la réussite de la Transition. Le CNJ est le seul répondant direct vis-à-vis des autorités et partenaires en matière de questions de jeunesse. Pendant cette Transition, le CNJ en a posé plusieurs actes et compte marquer de manière indélébile, cette fois-ci, sa présence à travers la mobilisation massive de la jeunesse malienne à l’activité qui se tiendra au Palais des sports, le samedi 18 mars 2023”.
Il va plus loin : “Au-delà de cette activité du 18 mars 2023, le Conseil national de la jeunesse s’inscrit également dans une dynamique de sillonner toutes les communes de Bamako, les régions et la diaspora afin de véhiculer des messages de communion entre fils du pays pour soutenir les actions hautement patriotiques et salutaires posées par les autorités de la Transition”.
Ce n’est pas tout : dans ses actions de soutien à la Transition, le CNJ se chargera de vulgariser le projet de nouvelle Constitution à travers toutes les régions du Mali, afin que la population s’imprègne des innovations majeures contenues dans ledit document, a annoncé le président de la faitière. Habib Dakouo révèlera, pour finir, que cette démarche de soutien aux autorités de la Transition sera couronnée par un grand rassemblement de la jeunesse du Mali, de Kayes à Ménaka, au stade du 26 Mars de Bamako.
Et arriva le grand JOUR !
Comme attendu, le samedi 18 mars 2023, le Palais des sports Salamatou Maïga “Bébé” a refusé du monde croulant sous le poids de milliers de jeunes du pays venus concrétiser le soutien de l’ensemble de la jeunesse à la Transition en cours. Mais, les jeunes n’étaient pas les seuls acteurs de la fête. Pour cette Journée de mobilisation patriotique et d’engagement de la jeunesse pour soutenir la Transition, les membres du gouvernement ne sont pas restés en marge de l’événement. Ils ont répondu massivement à l’appel du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne avec à leur tête le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale et de la de Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, représentant le président de la Transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, parrain.
Pour l’occasion, le ministre d’Etat a salué et félicité son collègue Mossa Ag Attaher pour l’initiative et pour la réussite de l’événement. Il a également exprimé ses mots de satisfaction pour la grande mobilisation de la jeunesse en écho à l’appel du président de la Transition, Chef de l’Etat, grâce à l’engagement du ministre Mossa Ag Attaher. Enfin, il a invité la jeunesse à rester mobilisée et engagée pour la réussite de la transition.
Prenant la parole, le ministre Mossa Ag Attaher a ébloui l’assistance avec un discours qui marquera à jamais les esprits et qui servira de bréviaire à la jeunesse.
Un speech pour l’Histoire
Selon le ministre, en écho au vibrant appel patriotique du chef de l’Etat doublé des principes qui sous-tendent désormais l’action publique, la jeunesse malienne reste plus que jamais mobilisée pour densifier les actions et faire de la Transition, une réelle réussite.
Pour ce faire, la jeunesse est venue des 19 régions du Mali, de Kayes à Kidal, en passant par Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Taoudenni, Ménaka, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza et Bandiagara, ainsi que du district de Bamako et de la diaspora. Ces jeunes sont venus d’Ouest, du Nord, d’Est, du Centre et du Sud. Ils sont musulmans, chrétiens et laïcs. Ils sont d’appartenance politique, culturelle et linguistique diverse mais ont comme seul bien commun le Mali.
“Notre diversité constitue un atout incommensurable pour notre pays”, a affirmé l’orateur. Et de poursuivre, s’adressant au parrain de l’événement : “Ils sont venus répondre à votre appel Monsieur le président de la Transition et signifier tout leur engagement, toute leur détermination pour vous soutenir président de la Transition, partant se soutenir eux-mêmes pour être au rendez-vous de l’honneur et de la dignité. Sans les jeunes, le futur est futile. Notre défi est de permettre à la jeunesse de réaliser son plein potentiel. Nous devons encourager les jeunes à reprendre à leur compte les initiatives innovantes de créativité, de productivité et d’inventivité, altruistes et d’attache à leur communauté, gage d’un développement global et harmonieux de notre espace national. Aussi, besoin, est-il de dire que le meilleur investissement est celui réalisé dans les jeunes”.
Toujours à l’endroit du président de la Transition, chef de l’Etat, le ministre Mossa dira qu’il été d’une inspiration si lumineuse et si rutilante, que d’avoir convié la jeunesse malienne, et partant africaine, au banquet de la sauvegarde de l’honneur et de la dignité du Mali et de l’Afrique pour que soient la souveraineté du Mali et de l’Afrique, le respect des choix stratégiques du Mali et de l’Afrique et la défense résolue des intérêts des maliens voire africains dans les prises de décision.
“Vous avez su que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours de la jeunesse. Cette mobilisation, au-delà de servir de cadre d’échange et de partage, se présente comme le lieu de réimpression du patriotisme, afin que les réformes envisagées trouvent leurs échos en la jeunesse”, a-t-il lancé au colonel Assimi Goïta.
A cet effet, Mossa Ag Attaher engagera ses camarades jeunes du Mali à soutenir et accompagner, sans réserve, les plus hautes autorités dans la mise en œuvre des grands chantiers de la Transition dont l’objectif ultime est de redorer l’image du Mali et lui redonner toute sa place dans le concert des nations.
“Je voudrais particulièrement vous engager, par le don de soi et la conscience citoyenne, à porter ces réformes en cours. Ce faisant, vous devriez contribuer, de façon permanente, à servir de rempart pour que soient effectives ces réformes indispensables pour faire du Mali, un havre de paix, un océan de bonheur.
Vous devez résolument contribuer à faire du référendum sur la Constitution, des prochaines échéances électorales ainsi que du portage des valeurs et principes de la démocratie et de la République, une réalité tangible. Vous devriez travailler pour que nul, après vous, ne doute que vous ayez accompli avec la plénitude de vos capacités, votre mission en tant que jeunes de ce pays de l’Homme d’Asselar”, leur a-t-il suggéré.
Pour sa part, il a assuré les jeunes d’être à leurs côtés pour non seulement l’opérationnalisation du Manifeste mais aussi, et surtout, pour mieux réussir la mission de la jeunesse dans l’édification de notre patrie et pour qu’au jour du bilan, on puisse dire : “Oui, les jeunes ont effectivement répondu à l’appel qui leur a été lancé par le président de la Transition”.
Enfin, le ministre Mossa Ag Attaher s’est adressés aux Amenokals, chefs traditionnels et leaders religieux. En ces termes : “Je voudrais vous réitérer tous mes remerciements pour avoir honoré de votre présence cette Journée. Je sais qu’où est l’enfant, on trouve son père tendre. Je sais toute l’affection que vous attachez à vos enfants. Je sais que vous suivrez partout vos enfants. Je voudrais vous demander de soutenir et d’engager vos enfants pour qu’ils accompagnent la Transition avec plus d’efficacité, avec plus de détermination afin que les chantiers réussissent pour le bonheur et l’honneur des populations. Soyez rassurés que ces chantiers n’ont nul dessein que de renforcer et consolider l’image du pays dans le concert des nations, de redonner aux populations maliennes leur souveraineté et d’assurer une gouvernance vertueuse du pays”.
A elle seule, cette manifestation suffit à verdir le bilan de Mossa Ag Attaher, un ministre qui a réussi à s’imposer grâce à son ardeur à la tâche, son esprit d’ouverture et son engagement pour la cause de la jeunesse malienne.
Pourquoi est-il si engagé pour la cause de la jeunesse ? Mossa Ag Attaher l’explique dans son livre “Au service de la jeunesse : Le Mali de demain se construit aujourd’hui”, dédicacé en avril 2022 : “J’ai voulu partager une histoire, une expérience (…) et rappeler à la jeunesse que rien de durable ne se construit sans paix”.
Sous sa direction, le département de la Jeunesse et des Sports s’illustre par plusieurs actions comme l’élaboration d’une Politique nationale de la jeunesse, la réalisation d’infrastructures au profit de la jeunesse d’horizons divers, la réhabilitation des équipements et édifices sportifs dont le stade du 26-Mars, la mise en œuvre de plusieurs initiatives citoyennes cadrant avec les valeurs du Mali Kura prôné par les plus hautes autorités.
Grâce à son engagement et sa détermination, la jeunesse malienne s’est retrouvée et chemine à ce jour ensemble. Une épine de moins donc pour le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui a fait un pari avec la jeunesse malienne : réussir à relever les défis de la Transition et de la construction du nouveau Mali !
Politique nationale de la jeunesse : le graal !
De notre point de vue, au chapitre des acquis règlementaires du département de Mossa Ag Attaher, vient en première ligne l’adoption de la Politique nationale de la jeunesse. En effet, le mercredi 1er mars 2023, le conseil des ministres a adopté la communication écrite relative à la Politique nationale de la jeunesse et à son Plan d’actions 2023-2027 consacrant ainsi la dotation du Mali d’une nouvelle politique de jeunesse. Fruit d’un processus laborieux, la PNJ a pour objectif général de contribuer au bien-être des jeunes Maliens en les incitant à jouer un rôle clé dans le changement en faveur de la paix, de l’unité nationale et du développement économique, social et culturel. Pour atteindre cet objectif général, la politique est déclinée en 7 objectifs spécifiques, soutenus par 31 stratégies et 128 actions.
La vision de la Politique nationale de la jeunesse est de faire des jeunes, des acteurs décisifs pour le développement du Mali en investissant dans l’amélioration de leurs compétences et de leur insertion socio-économique, politique et culturelle.
Le Plan d’actions pour la période 2023-2027 comprend 175 activités à réaliser, chacune avec un indicateur, un coût prévisionnel, des sources de financement, un ministère responsable et une période de mise en œuvre. Cette politique offre désormais aux partenaires un cadre unique de référence pour investir dans le domaine de la jeunesse.
Le sport pour la paix et
la cohésion sociale
Il n’y a pas que la jeunesse pour magnifier l’action du ministre Ag Attaher dans le gouvernement, mais aussi le sport.
Pour cela, il s’est illustré seulement 5 mois après sa nomination au gouvernement, avec l’organisation réussie du Tournoi sportif pour la paix et la cohésion sociale à Gao du 5 au 12 mars 2021 sous la haute présidence du colonel Assimi Goïta, alors vice-président de la Transition.
“Monsieur le vice-président de la Transition, permettez que je rappelle ici que votre présence à Gao n’est point un fruit du hasard. Elle est l’expression de votre volonté inébranlable de raffermir les liens séculaires de fraternité entre les fils du pays à travers sa jeunesse. Elle est l’expression de votre attachement profond au devenir de ce pays, si beau, si chaleureux, si divers, si accueillant, si riche, si cosmopolite, si universel… Elle est l’expression de votre désir ardent de voir le peuple malien prendre en charge son destin, marcher la tête haute, incarner l’exemplarité, rayonner dans le concert des nations, car, en effet, celui qui investit dans la jeunesse fait le meilleur des investissements disait un ancien Secrétaire général des Nations Unies.
Je suis fier et honoré de la promptitude avec laquelle vous avez accueilli très tôt notre initiative d’organiser la retrouvaille de la jeunesse malienne à travers ce Tournoi sportif. Et, je profite de cette occasion solennelle pour vous adresser notre reconnaissance et vous remercier à mon nom propre, au nom de mes collègues du gouvernement ainsi qu’au nom de toutes les délégations présentes à Gao”, s’était-il adressé au parrain de l’événement à l’ouverture de la compétition.
Le choix de la Cité des Askia se justifiait par le fait que depuis 2012, Gao n’avait pas abrité un événement d’une telle envergure. En dehors des élections, aucun événement à Gao n’a mobilisé autant de monde, n’a connu autant de ferveur. La vie socioéconomique et culturelle reprend de plus bel avec ce tournoi pour le bonheur de l’ensemble des communautés du Mali.
“Pour nous, le Tournoi sportif pour la paix et la cohésion sociale au Mali est la meilleure réponse concrète pour mobiliser la jeunesse sur le front du développement du pays. A travers le Tournoi, il s’agit, d’abord, d’asseoir entre les fils du pays, la confiance, toute la confiance. De faire en sorte que les fils du pays se retrouvent. Qu’ils se parlent. Qu’ils déconstruisent la méfiance, les suspicions. L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ne vise qu’à fédérer, dans la quiétude et la justice, les fils du pays, asseoir le dialogue entre les fils, les amener à décider de leur bonheur commun et les engager dans la voie de l’édification d’une nation forte et prospère”, avait laissé entendre le ministre. Avant d’ajouter que le sport est un facteur de rassemblement et de fair-play. “Il éduque au sacrifice, au respect et à la responsabilité. Il est un vecteur de tolérance, de vivre ensemble et de cohésion sociale. Il concourt à rendre plus heureuse l’existence humaine et à raviver l’aspiration et l’engagement pour un monde plus juste, plus tolérant et plus pacifique. Il est un moyen essentiel du contrôle de soi et de promotion de l’esprit de fraternité et de solidarité. Il ravive l’aspiration et l’engagement pour un monde plus juste, plus tolérant et plus pacifique”.
Le Tournoi sportif pour la paix et la cohésion sociale au Mali visait à contribuer au renforcement de l’unité nationale et à la consolidation de la paix en vue de promouvoir le développement du Mali.
“C’est fort de cet idéal que nous avons décidé de regrouper à Gao les jeunes des différentes régions du Mali avec l’Usfas comme invitée autour des disciplines de football et de basket-ball ainsi que d’activités traditionnelles, notamment la course des chameaux et des chevaux ainsi que les jeux de l’esprit. Je reste persuadé que cette fête sportive suscitera l’engouement populaire et permettra à nos sportifs venus de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, de Ségou, de Mopti, de Tombouctou, de Gao, de Kidal, de Ménaka et du district de Bamako de rivaliser d’ardeur et d’adresse afin de prouver que le sport est facteur d’unité, de cohésion, de paix et aussi d’intégration ; des vertus qui tirent leur sève nourricière des valeurs olympiques à savoir : excellence, plaisir, justice, paix, respect, épanouissement , leadership et fair-play.
Ce tournoi sportif constitue un événement social important qui favorisera le brassage inter-ethnique. Il consolidera les liens de fraternité entre les jeunes. Il prouvera à suffisance, j’en suis sûr, que malgré la crise multidimensionnelle que nous avons connue, notre pays reste une bonne destination”, avait-il conclu. Et, effectivement, il en fut ainsi. Cette fête de la jeunesse fut belle et même très belle !
Super Coupe Assimi Goïta et le Train Bamako-Gao
Comment ne pas évoquer, quand on égrène les actions du ministre Ag Attaher, la Super coupe Assimi Goïta dont la 1re édition a eu lieu en septembre 2021, un événement initié dans le souci de mobiliser la jeunesse malienne autour d’un idéal commun, essentiel à la paix et à la cohésion sociale.
A l’occasion du coup d’envoi, le mercredi 22 septembre, le ministre Mossa Ag Attaher s’était exprimé ainsi : “La tenue du présent tournoi vise à raffermir les liens de solidarité et de cohésion entre les jeunes et à renforcer les relations entre les institutions de la République. Il sera un moment de communion entre le président de la Transition et la jeunesse, résolument engagée pour la réussite de cette Transition. Dans ce cadre, à tous les acteurs : dirigeants sportifs, jeunes joueurs, je voudrais vous inviter à une mobilisation totale et à un engagement citoyen. En instituant cette super coupe, les acteurs du football malien entendent magnifier les actions louables jusqu’ici posées par Son Excellence le colonel Assimi Goïta et, par la même occasion, exprimer leur adhésion à ses idéaux de redressement du pays et lui signifier toute leur disponibilité dans cette noble et exaltante mission”.
Par ailleurs, qui ne se rappelle encore ce Grand train Bamako-Gao dont le but était de prêcher la paix de Bamako à Gao par la jeunesse, en marchant et en courant.
Le coup d’envoi du top départ final de ce Grand train Bamako-Gao a été donné par Mossa Ag Attaher devant le stade du 26-Mars de Yirimadio le mercredi 1er décembre 2021, en compagnie d’Aïssata Boubacar Maïga, ambassadrice de la caravane Grand train Bamako-Gao, de Jo Schever, représentant du Pnud au Mali, du Chef de section politique à l’Union européenne au Mali, Salvador Franca, du représentant de l’OIM, et des athlètes. Ce jour-là, Mossa Ag Attaher, s’est dit ému du soutien, de l’accompagnement des partenaires à leurs côtés pour relever le défi de l’organisation de cette caravane.
“… Je voudrais dire tout le bonheur et tout le plaisir qui est le nôtre en tant que ministère de la Jeunesse aujourd’hui, de voir se concrétiser ce projet porté à cœur par l’ensemble de ceux qui sont avec nous pour sa réalisation”. Après le premier lancement, a ajouté le ministre, “aujourd’hui c’est un plaisir et un bonheur pour moi de venir procéder au lancement final de départ au cours duquel les jeunes vont marcher, mais pas que marcher. Ils vont parler, se parler. Ils vont changer ; ils vont discuter et tout cela autour et pour la paix. Je voudrais dire à l’endroit des athlètes; des jeunes coureurs, qu’en décidant de courir ensemble pour la paix et pour le Mali, vous rendez un service extraordinaire dont vous n’imaginez pas la portée. Aux partenaires, je leur dirai qu’en décidant de nous accompagner à réaliser ce projet, vous donnez un espoir et vous nous permettez de résilier un pas extraordinaire vers la paix. C’est l’ensemble de ces pas, un à un, mis ensemble, qui vont faire que le Mali de demain sera un Mali uni, un Mali stable, un Mali en paix. Je voudrais rappeler aux athlètes, aux marcheurs qu’ils vont traverser leur pays, qu’ils vont le rencontrer, qu’ils vont faire connaissance avec des villes, des villages qu’ils n’ont jamais vus. Ce qui est quelque chose d’extraordinaire. C’est ça aussi la recherche de la paix, se découvrir, connaître son pays pour enfin l’aimer et l’aider à sortir des problèmes. Vous allez partir depuis Koulikoro, passer par Fana, Ségou, San, par Mopti, Tominian, par Tombouctou, par Bourem, par Bamba, par Ber, par Gao. Je pense que vous allez découvrir dans cette marche le Mali profond et le Mali réel”.
Le SNJ, l’autre arme de Mossa
Le SNJ, Service national des jeunes n’est pas en reste dans les activités du département de tutelle. Au contraire, il occupe une place de choix dans les plans du ministre Mossa Ag Attaher. En témoigne cette visite aux admis à la Fonction publique de l’Etat au service militaire obligatoire du SNJ au Centre d’instruction de Bapho en fin de formation. C’était le jeudi 26 janvier 2023, en compagnie de sa collègue du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paul Diallo.
Après six mois de formation militaire obligatoire, c’est avec un sentiment de fierté et de mission accomplie que Mossa Ag Attaher a assisté à une séance de tir des recrues avec succès.
Au Centre d’instruction de Bapho, s’adressant aux recrues de la 3e cohorte du Service national des jeunes, le ministre a exprimé sa joie quant à l’état de leur moral qui est au beau fixe et de la formation qui a contribué à apporter des changements positifs dans leur vie, à renforcer leur aptitude physique à travers notamment la santé retrouvée, une meilleure apparence physique, un moral solide, des réflexes de sécurité renforcés et des aptitudes nouvelles acquises.
Pour cette heureuse occasion, il a invité les recrues à mesurer cette chance car elle sera une expérience unique dans la vie de certains d’entre eux.
Il a remercié sa collègue, ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social pour sa disponibilité et son engagement constant ; aussi les autorités militaires de la région pour leur soutien de tous les instants, singulièrement le commandant de la région militaire, le directeur du Centre, les instructeurs et les encadreurs pour la qualité du travail abattu.
S’adressant aux nouveaux fonctionnaires, le ministre dira : “Chères recrues de la Fonction publique, vous avez démontré par votre attitude responsable, votre sens de solidarité et votre professionnalisme, que la nation peut compter sur vous, l’on peut être fier de vous. Soyez-en remerciés.
Chères recrues de la 3e cohorte, votre service militaire obligatoire est aujourd’hui accompli. Vous faites désormais partie de la réserve militaire en construction. La cérémonie de présentation au Drapeau, dont la date vous sera communiquée par le biais de vos encadreurs, couronnera ce merveilleux processus. Vous vous rendez compte que six mois n’est rien dans la vie d’un homme. Je voudrais vous inviter à toujours mériter la confiance partout et à tout moment”.
C’est dire que le ministre Mossa Ag Attaher est sur tous les fronts que ce soient les activités proprement dites du département, celles venues de son initiative personnelle, les cérémonies de départ à la retraite d’agents du ministère, les cérémonies de soutien présentiel à ses collègues ministres, les audiences ordinaires accordées au personnel des structures relevant de son département et à ses homologues de la Jeunesse ou des Sports étrangers, la participation aux différents festivals auxquels honneur lui est fait, les gestes à l’endroit de ses collaborateurs tels que les pagnes offerts aux femmes à l’occasion du 8 mars.
Il a été également le porte-parole de la délégation de la CMA lors de la séance d’évaluation du niveau de mise en œuvre de l’accord lors de la visite du conseil de sécurité des Nations unies à Bamako.
El Hadj A.B. HAIDARA