En prenant part à la 52ème session du Conseil des droits de l’Homme tenue à Genève, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Mamoudou Kassogué, a reconnu et salué les efforts de la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh) dans la protection et la promotion des droits humains au Mali.
« Comme vous le savez, le respect des droits des citoyens maliens est attentivement suivi par la Commission nationale des droits de l’Homme, structure indépendante qui agit sans aucune complaisance et dont je salue au passage l’admission au Statut « A », gage de son professionnalisme », déclarait le ministre Kassogué, en réponse au Rapport de l’expert indépendant sur la situation des droits humains au Mali.
En effet, pour la première fois, depuis 20 ans, conformément aux principes de Paris, la Cndh été accréditée au statut « A » en mars 2022, traduisant son mandat large, son indépendance, son expertise et son professionnalisme.
« L’Institution nationale des droits de l’Homme du Mali relève que malgré les préoccupations liées aux questions de droits de l’Homme, les acquis sont à noter, notamment en matière de lutte contre l’esclavage par ascendance, du respect de l’indépendance de la Cndh, des réformes législatives et institutionnelles pour le retour à l’ordre constitutionnel normal et pour un meilleur respect des droits de humains », expliquait le ministre de la Justice.
Selon lui, la Cndh s’engage à continuer à jouer sa partition en s’acquittant de son rôle de sentinelle et de conseil auprès de l’Etat afin d’aider ce dernier à mieux respecter ses obligations nationales et ses engagements internationaux en matière de droits de l’Homme et de droit international humanitaire, pour la dignité et le bonheur des personnes vivant sur le territoire malien.
Rappelons que la Commission nationale des droits de l’Homme est une autorité administrative indépendante créée par la loi n°036 du 7 juillet 2016. Elle a pour missions la protection et la promotion des droits de l’Homme, la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ainsi que la protection des défenseurs des droits humains.