Le président du Conseil national de la Transition, le colonel Malick DIAW a pris part à la deuxième conférence parlementaire internationale « Russie-Afrique». Le thème de cette conférence est «Russie-Afrique dans un monde multipolaire ».
« En réalité, il n’est plus un secret pour personne que les indépendances accordées par les anciennes puissances occidentales ont été savamment organisées pour perpétuer leur domination par d’autres moyens. La liberté donnée aux Africains de se gouverner par eux-mêmes n’a pas mis fin à la main mise sur leurs ressources naturelles. Nos ressources naturelles sont exploitées par des grandes entreprises appelées multinationales ou transnationales dirigées par les grandes puissances colonisatrices. Des ONG sont créées pour le besoin de la cause et constituent des soutiens du néocolonialisme » a indiqué le colonel Malick DIAW, dénonçant au cours de cette deuxième conférence parlementaire internationale Russie – Afrique, la fausse indépendance des pays africains qui maintient le continent noir sous la domination européenne. La rencontre a vu la participation d’une cinquantaine des pays africains, qui vise à chercher des voies et moyens pour libérer l’Afrique du joug de l’Occident. C’est dans cette perspective que les Russes et les Africains se sont tous unis dans le but de combattre le néocolonialisme occidental.
À en croire le président du Conseil national de la Transition, aucune puissance n’a aujourd’hui suffisamment de pouvoir ou d’atouts pour influencer et diriger le monde toute seule. C’est pourquoi, il déclare que rien ne sera plus comme avant, parce que dans toute puissance se trouve une impuissance et dans toute impuissance se trouve également une puissance.
Le premier responsable du conseil national de la Transition va plus loin pour dire que le néocolonialisme est un mouvement de contrôle, un système de pression pour piller les ressources naturelles. Par ailleurs, il prévient que les Africains ont aussi de la matière et du potentiel pour influer sur le système géopolitique mondial.
Après ces dénonciations, le colonel Malick DIAW a formulé des propositions concrètes pour empêcher le néocolonialisme de venir sous une autre forme. Selon lui, les Africains doivent travailler plus, doivent s’unir plus et doivent favoriser plus l’émergence d’une nouvelle génération d’intellectuels et des leaders responsables. Les Africains doivent de manière responsables pouvoir dire non au coaching improductif, voir stérile d’anciens colonisateurs toujours prompt à s’ingérer dans les affaires intérieures de nos États et à jouer aux pyromanes, sapeurs-pompiers, juste pour leurs propres intérêts. « Je le dis tout haut dans un monde multipolaire où nous vivons, la Russie se présente à tous égards comme un partenaire sincère qui pourrait accompagner de manière franche nos États dans leurs combats pour la sécurité et le développement », a martelé le colonel Malick DIAW.
Charles le Bon MESSE