Le Secrétaire adjoint au Commerce pour les Marchés mondiaux et directeur général du Service commercial des États-Unis et à l’étranger, Département du Commerce était le 1er décembre 2022 face aux médias à la faveur d’un point de presse virtuel. M. Venkataraman estime que le prochain sommet Etats-Unis-Afrique, qui se tiendra le 14 décembre, ouvre une toute nouvelle porte qui va agrandir le partenariat américano-africain. Selon lui, il existe une solution dans le secteur privé américain pour chaque défi auquel l’Afrique est confrontée.
Dans ce point de presse virtuel, le Secrétaire Arun Venkataraman, était accompagné par Camille Richardson, Sous-secrétaire adjoint pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Département du Commerce. Selon M. Venkataraman, le secteur privé joue un rôle essentiel dans la conduite des relations plus larges entre les États-Unis et les pays africains. Pour lui, c’est son rôle en tant que gouvernement américain de travailler avec les gouvernements africains pour créer des environnements commerciaux favorables dans lesquels le commerce et l’investissement bilatéraux peuvent prospérer.
« Et c’est une priorité pour nous ici au Département du Commerce alors que nous accueillons le premier forum d’affaires États-Unis-Afrique en six ans », dit-il. Situé au cœur du Sommet présidentiel des dirigeants États-Unis-Afrique le 14 décembre, le forum des affaires États-Unis-Afrique réunira des chefs d’État et des chefs d’entreprise de secteurs clés pour faire avancer des solutions dans un certain nombre de domaines critiques d’intérêt mutuel.
Ceux-ci, aux dires de M. Venkataraman, incluent les points suivants. Premièrement, l’avenir du partenariat en matière de commerce et d’investissement. L’Afrique est plus critique que jamais dans l’élaboration des règles internationales et de l’action collective, et des solutions africaines seront nécessaires pour résoudre les problèmes mondiaux actuels et futurs.
La population jeune de l’Afrique, la classe croissante des entrepreneurs, les réserves de minéraux de terres rares essentielles à la transition vers l’énergie verte et l’intégration régionale en sont toutes les principales raisons. Le Forum des affaires États-Unis-Afrique réunira des acteurs clés des États-Unis et des gouvernements et secteurs privés africains pour établir des partenariats qui seront de plus en plus une source vitale de solutions aux défis communs à l’avenir.
Deuxièmement, dans le domaine du financement de l’énergie et des infrastructures, le financement des transports et d’autres infrastructures sera essentiel pour soutenir la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine et atteindre l’objectif d’un marché unique unifié qui assure le rôle essentiel de l’Afrique dans l’activité économique mondiale. Pour alimenter les voitures, les trains, les camions et les bus qui utiliseront cette infrastructure, et pour alimenter l’histoire de la croissance de l’Afrique, les entreprises américaines et les partenariats gouvernementaux soutiendront un mélange de carburant qui soutient les objectifs d’autosuffisance et d’industrialisation de l’Afrique, ainsi que d’ajuster un prix abordable transition vers une matrice énergétique plus diversifiée et plus propre. Le troisième domaine est l’agro-industrie.
Les préoccupations en matière de sécurité alimentaire constituent depuis longtemps un défi pour de nombreux pays du continent, et les récentes perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont encore souligné la nécessité d’une autosuffisance dans la production alimentaire en Afrique. Travaillant dans les secteurs agricoles et industriels, les entités américaines seront des partenaires essentiels pour garantir que l’histoire de la croissance de l’Afrique implique une population croissante qui est également alimentée pour l’avenir de l’Afrique.
Le quatrième domaine d’intérêt concerne l’économie numérique. L’une des leçons les plus importantes de ces deux dernières années a été l’importance de l’économie numérique et de la technologie numérique pour la croissance économique, pour récupérer également, et pour nos liens les uns avec les autres et à quel point tout cela est nécessaire pour soutenir le long- croissance économique à long terme de nos économies.
En tant que ministre du Numérique du gouvernement américain, le Secrétaire Raimondo reconnaît qu’une économie numérique réussie est un écosystème qui nécessite une approche politique holistique, étayée par une étroite collaboration avec le secteur privé. Les écosystèmes de startups prospères à travers le continent africain reflètent également la centralité de l’entrepreneuriat pour atteindre les objectifs de l’Afrique.
Ibrahima Ndiaye