15 films sont en lice pour décrocher l’étalon d’or de Yennenga. Aucun film malien n’y figure.
Après le réalisateur somalien Ahmed Khadar, 42 ans qui a remporté l’Etalon d’Or de Yennenga de la 27e édition du Fespaco, avec son premier long-métrage « La femme du fossoyeur », qui remportera l’Etalon d’or de la 28ème édition? Pour cette édition la présidente du jury, la tunisienne Dora Bouchoucha et ses camarades, dont notre compatriote Abdoulaye Konaté, vont départager les 15 films en lice. Il s’agit : « La dernière reine » de Damien Ounouri (Algérie) ; « Our lady of the Chinese Shop » d’Ery Claver (Angola) ; « Sira » d’Appoline Traoré (Burkina Faso) ; « Mon père, le diable » d’Ellie Foumb (Cameroun) ; « La plantation des planteurs » de Dingha Eystein Young (Cameroun) ; « Bantú Mama » de Ivan Herrera (République dominicaine) ; « Abu Saddam » de Nadine Khan (Égypte) ; « Shimoni » d’Angela Wamaï (Kenya) ; « Le bleu du Caftan » de Maryam Touzani (Maroc) ; « Simin Zetwal/Regarde les étoiles » de David Constantin (ile Maurice) ; « Maputo Nakuzandza » d’Ariadine Zampaulo (Mozambique) ; « Mami Wata » de C. J. Obasi (Nigeria) ; « Xalé, Les blessures de l’enfance » de Moussa Séné Absa (Sénégal) ; « Ashkal » de Youssef Chebbi (Tunisie) et enfin « Under the fig trees» d’Erige Sehiri (Tunisie).
Au total, le jury chargé de la sélection a visionné 1200 productions, films pour le compte de toutes les catégories de compétitions. Selon la présidente du jury, « Des nations pas souvent représentées au Fespaco ont réussi à qualifier leurs films pour cette édition ». Et d’ajouter « La République dominicaine a réussi cette année à entrer en compétition avec un film, un pays comme l’Angola qui n’y a pas été depuis longtemps, y est également parvenu », s’est réjouie Dora Bouchoucha