Fin du conflit dans le nord et dans le centre et l’ouverture des classes pour tous les enfants du Mali. C’est le principal message de plaidoyer du représentant du Parlement des enfants. C’était, ce samedi 3 décembre, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des enfants.
« Aujourd’hui nombreux sont nos frères qui n’arrivent pas à étudier à cause de la guerre », a dénoncé Makan Traoré, qui a pris la parole, à la cérémonie de célébration, au nom du Parlement des enfants. C’était sur le terrain de sport du Palais de la Culture de Bamako. Et d’ajouter, à l’endroit des officiels présents : «Nous ne voulons pas de leur guerre, dites-leur que nous voulons étudier, car nous sommes l’avenir de demain ».
Parrain de la 33e édition de la Journée mondiale des Droits de l’enfant, Aguibou Bouaré, président de la Commission nationale des Droits de l’homme, a aussi plaidé pour que la crise qui secoue le Mali affecte moins les populations singulièrement les enfants. « Il y a une impérieuse nécessité à veiller au respect des droits des populations et ceux des enfants en particulier », a indiqué le militant des droits de l’homme. Selon Aguibou Bouaré, donner à un enfant ses droits, c’est construire l’homme de demain.
La Journée mondiale des droits de l’enfant est célébrée le 20 novembre de chaque année. « L’événement marque l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) », a déclaré Antoine Akplogan, président de la Coalition Malienne des Droits de l’Enfant (COMADE), organisatrice au Mali de la 33e édition de la Journée mondiale des enfants. Cette année, les thèmes retenus sont : la déscolarisation, le mariage précoce, le travail domestique des enfants, les difficultés d’accès à l’acte de naissance pour les enfants déplacés.
Mamadou TOGOLA