Dans une déclaration publiée hier dimanche 22 décembre 2024, le Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel a indiqué qu’il suivait « avec une grande attention les manœuvres de tromperie initiées par la junte française, prétextant de fermer ses bases militaires dans certains pays africains ».
Pour poursuivre « les mêmes velléités néocoloniales »
Pour Assimi Goita, Ibrahim Traoré et Abdourahmane Tiani, Paris donne le change, parce qu’en réalité, ces bases seront remplacées « par un dispositif moins visible (qui poursuivra ) les mêmes velléités néocoloniales ».
Inutile de rappeler que le Tchad a annoncé, il y a quelques semaines, la fin des Accords militaires qui le lient à la France. Ce qui implique le départ des troupes françaises du pays et la fermeture de leurs bases.
Le Sénégal également ne veut plus de la présence militaire française sur son sol.
À Dakar, aucun délai n’est fixé pour le départ des soldats français, mais toujours est-il qu’ils finiront par partir.